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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 12:23

D'abord, merci à tous pour vos nombreux commentaires et votre soutien. J'ai emmené ce matin l'ordinateur chez le dépanneur. J'en saurai davantage ce soir sur le sauvetage possible de la bête ( les chances sont maigres... ) et sur l' éventuelle récupération des données ( qui semble davantage possible... )

Pour vous faire patienter, je vous propose de commencer le dévoilement des réponses...


Pour le premier extrait, il fallait reconnaître Millenium 1, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, de Stieg Larsson

















Pour le second, il s'agissait d'un extrait du Journal d'Anne Franck...


















Et enfin, vous avez été nombreux à reconnaître le troisième extrait : Orgueil et Préjugés de jane Austen.

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 18:30

Vous m'en voyez navrée mais un léger incident m'oblige à retarder les résultats du jeu de l'extrait...

Figurez-vous que ce midi, l'un de mes chats a eu l'excellente idée de s'allonger sur la table de salon répandant au passage un verre de coca sur le clavier de mon ordinateur portable... Je suis intervenue tout de suite, mais l'ordinateur n'a pas apprécié et refuse de se remettre en route.

Le dépanneur est très pris et ne pourra pas intervenir avant samedi... J'ai passé l'après-midi à me lamenter, parce que si je pense à sauvegarder régulièrement mes cours, mon travail récent ne l'était pas, et je suis bonne pour tout recommencer à quelques jours de la rentrée... Sans parler de ma quantité non négligeable de photos dont je repoussais sans cesse la sauvegarde...  Et parmi ces documents figure mon fichier "jeu de l'extrait" qui contenait une petite dizaine de pages ( ben oui quand même )...

Si j'en trouve le courage, je reprendrai un à un tous vos mails dans la soirée ( car j'ai de la chance, nous avons deux ordinateurs à la maison et j'utilise donc celui de mon mari) afin de vous communiquer au plus vite les résultats, mais là je dois avouer que le coeur n'y est pas...

Je suis désolée, vraiment...


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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 20:15

Je suis peu présente depuis quelques jours. La rentrée approche à grands pas, et je me suis remise très activement au travail... Je m'excuse donc pour le retard que j'ai pris dans mes réponses à vos commentaires, ainsi que dans mes visites sur vos blogs...  Mon Google reader approche les 200 articles...

Mais je n'ai bien sûr pas oublié le jeu de l'extrait. Je vous rappelle que vous avez jusque ce soir minuit pour m'envoyer vos réponses, et que je publierai demain la "correction" ainsi que le nom du ou de la gagnante.

BONNE CHANCE A TOUS!

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 09:54

La lecture du dimanche

Lorsque Stephie est venue passer une semaine à la maison, nous en avons bien sûr profité pour faire une virée en librairie et programmer nos prochaines lectures du dimanche. Lorsqu'elle m'a proposé ce titre que je ne connaissais pas, je n'ai pas hésité une seule seconde après avoir lu sur la quatrième de couverture : Un magnifique roman noir. En effet, si vous fréquentez régulièrement ce blog, vous devez maintenant savoir à quel point j'aime quand c'est noir!

L'histoire :

Edouard Lavenant est un vieux monsieur, un de ces petits vieux grincheux et désagréables au possible. Et c'est son infirmière à domicile, Thérèse, qui supporte sans broncher les caprices du vieil homme. Pourtant, un jour, lors d'un pique-nique dans la nature, les deux personnages vont se rapprocher et s'apercevoir qu'ils ont peut-être encore un peu de tendresse à partager. Mais Edouard sombre tout doucement dans la folie, il a des trous de mémoire, il se perd, il croit voir sans cesse deux jeunes femmes qui le saluent et surtout, il se prend d'un goût tout particulier pour le meurtre, entraînant Thérèse dans une aventure infernale et immorale.

J'ai aimé suivre l'aventure de ces deux personnages et voir Edouard sombrer peu à peu dans la folie, et aller chaque fois un peu plus loin dans le crime jusqu'au point de non retour. Voilà un personnage bien anthipathique, comme je les aime ( oui, je sais c'est paradoxal ). J'ai adoré son côté ronchon dans les premières pages, contredisant systématiquement ce que lui dit Thérèse. Thérèse, parlons-en. Alors qu'elle est censée s'occuper du vieillard, on s'aperçoit au fil du livre que les rôles sont inversés et que c'est Edouard qui mène la danse, l'entraînant dans sa folie, et la rassurant lorsqu'elle commence à paniquer. La pauvre ne maîtrise plus rien et semble bien naïve.

Pourtant, je n'ai pas trouvé ce livre aussi noir que ça... Disons que la machine est assez longue à se mettre en route. Le livre ne fait que 185 pages et il faut plus de 100 pages avant que la mort ne s'immisce vraiment dans la vie des deux personnages... Certes, c'est grinçant, mais on ne va pas beaucoup plus loin qu'un vieillard qui découvre qu'il peut encore bander et éjaculer. Dans la seconde partie, on grimpe d'un cran, mais bizzarement, j'ai trouvé que l'auteur faisait preuve d'une certaine retenue et aurait pu aller bien plus loin... On frôle le glauque, mais on n'y plonge jamais totalement...

Malgré ce petit bémol, j'ai aimé ce petit roman et je suis prête à poursuivre un peu l'aventure avec cet auteur.
Et j'ai hâte de savoir ce que
Stephie en a pensé!

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 06:09

Le temps passe vite, il est déjà l'heure de vous proposer les trois derniers extraits du grand jeu de l'extrait...



EXTRAIT 13:

" En ouvrant la porte pour sortir ce matin, je découvris une écharpe de sang, gisant dans l'allée enneigée.
Comme un mauvais présage, comme une menace, ou encore un sinistre souhait de Saint-Valentin - une marque de pneu, et la fourrure aplatie d'un petit lapin marron.
Le fleuriste avait dû l'écraser, en venant livrer les roses, déjà en retard à neuf heures du matin. En me tendant la longue boîte blanche sur le pas de la porte, elle n'a pas dit mot d'une créature quelconque qu'elle aurait pu tuer dans mon allée. Elle n'a peut-être rien remarqué."

EXTRAIT 14:

" Les mots avaient été écrits au crayon à papier sur une feuille déposée sur le cadavre. Trois mots, incompréhensibles pour Erlendur.
Le corps était celui d'un homme qui semblait avoir dans les soixante-dix ans. Il était allongé à terre sur le côté droit, appuyé contre le sofa du petit salon, vêtu d'une chemise bleue et d'un pantalon brun clair en velours côtelé. Il avait des pantoufles aux pieds. Ses cheveux, clairsemés, étaient presque totalement gris. Ils étaient teints par le sang s'échappant d'une large blessure à la tête."

EXTRAIT 15:

" Enfin elle enfanta, l'accouchement fut long, difficile. Mais avoir mal, sentir la douleur qui vous écarte les jambes comme si le corps allait se déchirer en deux, ce n'est rien cela pour une femme comme Elisa, on sait que cette souffrance ne durera que quelques heures : elle apparaît, cesse, revient à la charge, monte et disparaît brusquement pour ne plus réapparaître.
Mais un peu plus tard, le corps libéré, son pâle visage encore un peu plus pâle, elle est étendue sur son lit, un nouvel enfant entre les bras, et c'est alors que la torture commence."


Bonne chance à tous!
Je vous rapelle que vous avez jusqu'au 26 août pour participer ; le gagnant sera désigné dans les jours suivants.

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 07:00

La lecture du dimanche

C'est lors d'une virée au supermarché que je suis tombée sur ce livre, bien caché entre deux Harlequins... N'ayant jamais lu cet auteur, et le roman étant très court, j'ai pensé que ce serait une bonne occasion de la découvrir ... Et comme
Stephie est venue passer quelques jours à la maison, et que nous voulions en profiter pour lire cette fois, le même livre, je lui ai proposé celui-ci...


L'histoire:

Comment dire... Je suis bien ennuyée pour vous la résumer, puisque le sens qu'a voulu donner Yasmina Reza à son livre m'a totalement échappé... Pourtant ça ne commençait pas trop mal. Les premiers chapitres sont consacrés aux enfants de Yasmina Reza et sont composés de différents souvenirs les concernant. Ensuite,  si j'ai bien compris, Yasmina Reza tente de mener une réflexion sur l'écriture autobiographique, et elle évoque ses difficultés principalement liées au fait qu'elle est incapable de donner un sens à ses origines.

Que dire? Difficile de parler d'un livre que l'on n'a pas compris... Impossible pour moi d'entrer dans l'univers de Yasmina Reza... Impossible de me concentrer sur ma lecture et d'en comprendre le sens, même en revenant parfois en arrière... Où a-t-elle voulu en venir? La réponse se trouve peut-être dans le titre.
J'ai trouvé l'ensemble très décousu, on passe d'un sujet à un autre sans transition... et j'avoue que si je suis allée au bout, c'est uniquement parce que nous avions choisi ce titre pour notre lecture du dimanche, et que je ne voulais pas abandonner Stephie...
Un point positif cependant : ce livre ne fait que 82 pages, la souffrance fut donc de courte durée....

Je sais déjà ce que Stephie en a pensé puisqu'elle l'a lu en ma présence et que nous avons donc pu en discuter en direct, je vous laisse donc découvrir
son billet.

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 11:32

Stephie a décidé de rendre hommage à cet auteur, que nous avons découvert ensemble récemment, lors de l'une de nos lectures du dimanche.

Je vous invite à vous rendre sur son blog afin de participer vous aussi à cet hommage.

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 12:57

Déjà mercredi, jour de notre rendez-vous pour le jeu de l'extrait...

L'étape précédente ne vous a pas donné trop de fil à retordre, essayons de compliquer un peu les choses cette semaine...



Voici les trois extraits que je vous propose : 

EXTRAIT 10 :

 

"C'est évident que ça ne peut pas marcher. C'est foutu d'avance.

Pas seulement à cause de la ferme. Je me vois rentrant le soir complètement crevé – quand on fait le foin par exemple – pour la trouver en train de m'attendre, les billets d'opéra dans une main et tambourinant avec les doigts de l'autre sur la table. De l'opéra, seigneur! Pendant tout le premier acte, j'ai très bien entendu mon estomac gargouiller plus fort que le gros lard avec son épée qui hurlait pire que s'il appelait ses vaches."

 

 

EXTRAIT 11 :


"- Je vous donne un exemple. Nous avons trouvé un mouchoir de femme. Est-ce vraiment une femme qui l'a perdu? Ou bien est-ce un homme, qui, préméditant le crime, a pensé : «  Je vais faire en sorte que l'on croie à un crime de femme. Je donnerai bien plus de coups de poignards qu'il n'est nécessaire, et je m'arrangerai pour que certains soient portés si faiblement qu'ils n'aient aucune efficacité, et en plus, j'abandonnerai ce mouchoir à un endroit où on le trouvera forcément »? C'est une première possibilité."



EXTRAIT 12:

"Joséphine poussa un cri et lâcha l'éplucheur. Le couteau avait dérapé sur la pomme de terre et entaillé largement la peau à la naissance du poignet. Du sang, du sang  partout. Elle regarda les veines bleues, l'estafilade rouge, le blanc de la cuvette de l'évier, l'égouttoir en plastique jaune où reposaient blanches et luisantes, les pommes de terre épluchées."

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 13:18

La lecture du dimanche

C'est dans le cadre de notre lecture du dimanche que nous avions découvert les deux premiers polars de l'auteur :
La cité des Jarres et  La femme en vert et comme nous étions chaque fois très enthousiastes, c'est tout naturellement que nous avons choisi de continuer avec cet auteur et de vous parler de la troisième enquête du commissaire Erlendur.

L'histoire :

 

A quelques jours de Noël, dans un hôtel de luxe, Erlendur et ses deux acolytes mènent l'enquête suite à une macabre découverte. Gudlaugur, le portier est découvert dans un cagibi de l'hôtel, déguisé en Père Noël, le pantalon sur les chevilles, un préservatif sur le sexe. Le directeur craint pour la réputation de son hôtel et demande à ce que l'enquête soit menée de manière discrète. Erlendur décide de s'installer à l'hôtel pour être au coeur même de la scène de crime mais surtout parce que la perspective de passer les fêtes de Noël seul chez lui ne l'enchante guère. Peu à peu, le jour se fait sur Gudlaugur, et son passé d'enfant vedette... Mais comment une histoire vieille de plusieurs décennies peut-elle avoir resurgi?

Encore une fois, c'est une véritable réussite, même si c'est sans doute celui des trois que j'ai le moins apprécié. Néanmoins, j'ai retrouvé avec plaisir un Erlendur toujours aussi tourmenté par son passé, et inquiet pour sa fille Eva Lind qui s'accroche depuis quelques mois pour ne pas retomber dans la drogue mais qui semble ne pas aller très bien.... L'intrigue est bien construite, et comme chaque fois, j'ai été surprise par le dénouement et par l'identité de l'assassin. De nombreuses pistes sont explorées mais Indridason a un don évident pour maintenir le suspens jusque dans les dernières pages...

Pour ma part, je suis impatiente de lire la quatrième enquête! Et si Stephie est d'accord, je pense qu'il s'agira de l'une de nos prochaines lectures du dimanche! En attendant j'ai hâte de lire
son avis.

NB : J'ai pris un peu de retard dans mes visites sur vos blogs et mes réponses aux commentaires, mais je continue à vous lire et tâcherai de rattraper tout ça au plus vite...

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 06:35

Nous étions quelques bloggeuses à avoir ce titre dans nos PAL et LAL et à avoir prévu de le lire pendant les vacances, nous nous sommes donc fixé une date commune pour le lire et en parler sur nos blogs. Je l'avais déjà repéré sur plusieurs blogs et il me faisait envie... Cela a donc été une motivation pour le lire plus tôt que prévu!



L'histoire :

 

C'est celle de Frasquita, une jeune couturière espagnole. Elle tient ce don d'une boîte mystérieuse qui est transmise de mère en filles. Seulement, la magie effraie, et certains n'apprécient guère de voir Frasquita parée d'une robe absolument magnifique le jour de ses noces. Mais le mariage n'est pas à la hauteur de la robe : José passe ses journées dans son atelier, laissant son épouse au logis avec sa mère, la vieille Carasco. Passionné par les combats de coqs, José joue et perd tout jusqu'à sa femme. Déshonorée, celle-ci décide de partir vers le Sud, n'emportant dans sa pauvre charrette que quelques vivres, ses cinq enfants et sa boîte de couture.

Je suis entrée très facilement dans ce roman, conquise dès les premières pages par la poésie qui se dégage de  l'écriture, par l'atmosphère baignée de féminité, magie et croyances.  J'ai trouvé le personnage de Frasquita très attachant, très touchant et j'ai aimé son rapport à la couture. Couture étonnante, qui transforme de vulgaires tissus en magnifiques robes, mais qui répare aussi les gens et les chairs abîmés. J'ai admiré son courage tout au long du roman, et plus particulièrement, lorsque jouée par son mari, elle prend la décision de partir, sans vraiment savoir où tout cela la mènera.
Je dois quand même avouer que mon enthousiasme est retombé au milieu du roman, durant le deuxième livre intiutlé La traversée. En effet, les femmes laissent la place dans cette partie aux hommes et à la violence, puisque Frasquita passe quelque temps auprès d'un groupe d'anarchistes. Mais heureusement, j'ai retrouvé dans la troisième partie ce qui m'avait tant plu dans la première : poésie, magie, robes... J'en retiens donc cet aspect... un livre magnifique, touchant et très bien écrit! Notons qu'il s'agit d'un premier roman et que je ne manquerai pas de suivre les prochaines publications de Carole Martinez.

D'autres bloggueuses en parlent : Kalistina, Aifelle, Kathel, Leiloona
 ( j'éditerai au fur et à mesure, n'hésitez pas à me signaler un lien en commentaire! )

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