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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 13:19

L'histoire :


Nous sommes en 1903 à Ropraz, petit village du Haut-Jorat vaudois isolé du reste du monde dans lequel les modes de vie anciens sont toujours bien ancrés. Rosa Gilliéron, jeune et jolie fille d'une vingtaine d'années, décède foudroyée par une méningite. Deux jours plus tard, on découvre avec horreur que sa tombe a été profanée et que son corps a subi les pires sévices : viol, mutilation, et même cannibalisme puisqu'on retrouvera dans la haie des morceaux de chair recrachés. Une enquête est aussitôt ouverte mais elle piétine... celui que l'on surnomme déjà le Vampire de Ropraz est introuvable. Mais la suspicion est partout, chacun voit en son voisin un coupable possible. Il faut un coupable à n'importe quel prix pour apaiser les esprits, d'autant que deux autres profanations sont commises. Alors, quand le jeune Favez, garçon de ferme est surpris « en pleine nuit, à l'étable, debout sur un tabouret, le pantalon baissé sur les chaussettes, en train de s'exécuter sur une génisse entravée », il n'y a plus aucun doute...



Voilà une lecture à ne pas mettre entre toutes les mains... Jacques Chessex narre ce fait divers ( précisons qu'il s'inspire de faits réels ce qui donne une autre dimension à la lecture ) dans un style journalistique, à la fois cru et dérangeant. Il nous plonge au coeur d'un village où «  « la misère sexuelle, comme on la nommera plus tard, s'ajoute aux rôderies de la peur et de l'imagination du mal », où «  on retrouve encore aujourd'hui dans les greniers, les appentis, des grimoires et des recettes de décoction de sang menstruel, de vomi, de bave de crapaud et de vipère pilée. » Une lecture pesante et fascinante à la fois.

Par ailleurs j'ai particulièrement apprécié la « révélation » finale et je me demande si elle contient une part de vérité.


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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 09:05
 

J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune au mois de janvier et sans cela je pense que je ne l'aurais sans doute jamais lu... J'avais déjà longuement hésité avant de m'y inscrire puis j'étais tombée dessus à la librairie et sa couverture étrange m'a attirée : un dodo dans une boîte de conserve. Quelle drôle d'idée!


L'histoire :

Thursday Next travaille à l'OS-27, comprenez dans la Brigade Littéraire des Opérations Spéciales, une sorte de police parallèle. Elle traque l'un des plus grands criminels littéraires, le nommé Achéron Hadès ( j'ai hésité à prononcer son nom car cela lui permet de vous retrouver ). Mais tout s'emballe lorsque son oncle Mycroft se retrouve mêlé à l'affaire. Ce dernier est un inventeur très loufoque qui a mis au point une machine permettant d'entrer dans les oeuvres littéraires. Une aubaine pour Achéron Hadès, qui kydnappe Mycroft et s'empare de la machine...


Mes réticences se sont confirmées dès le premier chapitre. J'ai eu énormément de mal à entrer dans le roman, ne parvenant pas à trouver mes repères dans ce monde grouillant de personnages ( il m'a fallu parfois revenir en arrière pour resituer un personnage ) et d'événements hors du commun, pour ne pas dire complètement loufoques... Puis petit à petit, je me suis habituée au style, et j'ai même trouvé un certain intérêt à l'intrigue principale, notamment à partir du moment où Mycroft disparaît. Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, des passages compliquant inutilement l'histoire, déjà bien assez complexe comme ça. Malgré tout, je suis allée au bout, ( notamment grâce au suspens qui est créé ) et j'ai même acheté le tome 2. Je ne prévois pas de le lire dans l'immédiat, j'attends que l'envie m'en prenne.

Pour vous donner une idée:
" Nous étions arrivés à l'atelier. La porte était fermée à l'aide d'une bûche dans laquelle on avait fiché une hâche. Mycroft tâtonna à la recherche de l'interrupteur,et les néons s'allumèrent, inondant la pièce d'une lumière crue et phosphorescente. Le laboratoire était tel que je l'avais connu naguère, en terme de désordre et de bric-à-brac, mais les appareils étaient différents. J'avais su par les nombreuses lettres de ma mère que Mycroft avait inventé une méthode pour expédier les pizzas par fax et un crayon 2B avec un correcteur d'orthographe intégré, mais j'ignorais totalement sur quoi il travaillait maintenant."

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 08:48
 

J'avais ressenti un grand vide en fermant Révélation, le dernier tome de la saga Twilight de Stephenie Meyer. Aussi, c'est avec un bonheur immense que j'ai appris qu'elle avait publié également un roman pour adultes sur lequel je pouvais lire beaucoup de choses positives. J'avais cependant un peu peur d'être déçue tant j'avais apprécié l'histoire de Bella et Edward. Eh bien non, aucune déception, et j'attends maintenant impatiemment qu'elle publie de nouveau!

L'histoire :


Des envahisseurs étranges ont pris possession de la Terre. Il s'agit d'âmes et leurs médecins sont formés spécialement pour les introduire dans les corps humains, privant ces derniers de leur esprit. Mélanie Stryder, une jeune humaine, vient d'être capturée et Marche-sur-les-Eaux, un Soigneur procède à l'insertion de Vagabonde, une jeune âme dans son corps .Mais Mélanie n'a pas dit son dernier mot, elle va lutter avec acharnement pour ne pas que Vagabonde ne prenne le pas sur son esprit. Ce qui va guider sa lutte? L'amour. L'amour qu'elle porte à Jared qu'elle a rencontré lors de sa fuite, et à Jamie son jeune frère.


La science-fiction n'est habituellement pas ma tasse de thé mais je me suis laissée totalement emportée par cette histoire qui est avant tout, une magnifique histoire d'amour comme Stephenie Meyer sait les écrire. Je dois quand même avouer que j'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, à m'habituer à cet univers particulier. Mais une fois les bases posées, quel bonheur!


L'auteur jongle à la perfection entre Mélanie et Vagabonde, deux esprits dans un seul corps. Nous assistons à une lutte intérieure habilement menée, passant du point de l'une à l'autre. Et chose étonnate, il est très difficile de prendre parti pour l'une ou l'autre alors qu'en tant qu'humain, la raison voudrait que nous soutenions Mélanie. Mais le personnage de Vagabonde est si complexe que l'on s'attache à lui et qu'il est difficile de lui en vouloir.


Et pour finir deux citations magnifiques :


«  Cette terre était à la fois le plus noble et le plus vil des mondes; on y trouvait les émotions les plus belles, les plus délicates, et en même temps, les pulsions les plus noires, les plus sinistres. Peut-être était-ce inévitable? Peut-être sans le Très-Bas ne pouvait-on toucher au Très-Haui? »


« Je... je t'aime aussi. Moi, le petit ver argent lové à l'arrière de son crâne.Mais mon corps, lui, ne t'aime pas. Il ne peut t'aimer. Je ne pourrai jamais t'aimer dans ce corps[...]. Je suis déchirée. C'est insupportable. »


 

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 18:33

Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours... »

Marguerite Duras


Ce livre merveilleux nous permet de retrouver une part de notre enfance. Quel magnifique conte pour adulte! Et je remercie Stephie , sans qui, je n'aurais probalement pas découvert ce chef-d'oeuvre. Comme M. Grinberg, le personnage principal, je suis sous la charme des livres, de ce livre : « Chacun d'eux était un monde nouveau, inconnu. Un monde fourmillant d'êtres, d'histoires, d'aventures et de légendes. Un monde dans lequel il fallait plonger, se laisser emporter, pour atteindre la vie mystérieuse qui palpite entre les pages. » Ici ce ne sont pas seulement les mots, mais aussi les illustrations qui palpitent entre les pages, faisant de ce roman un véritable bijou!



 

L'histoire :


Monsieur Grinberg est un vieux célibataire qui ne se préoccupe guère du monde qui l'entoure... Seules Mirabella, sa femme de ménage dont il est secrétement amoureux et Holstein sa chienne font partie de sa vie. Il est d'ailleurs si solitaire qu'il ne voit pas les enfants, même lorsque ceux-ci gravitent autour de lui dans le parc où il se rend régulièrement pour lire son journal.

Les enfants, parlons-en... Il y a Mathilda, forte tête qui a toujours un avis sur tout, Paul qui ne supporte pas d'avoir perdu sa grand-mère, la grosse Juliette dont tout le monde se moque et Simon qui souffre du divorce de ses parents.

Chacun a donc, comme le dit Simon « des bleus à l'âme » qu'ils vont tenter d'apaiser grâce au Livre des questions. Et dans cette quête du bonheur, Monsieur Grinberg et les enfants vont se retrouver étroitement liés.


J'ai beaucoup aimé l'écriture de Gila Lustiger, à la fois très accessible et extrêmement riche. Elle nous invite au détour de chaque anecdote à une réflexion profonde sur le bonheur, la mort, l'amour ou encore l'amitié. J'ai apprécié également les nombreuses digressions sous forme de notes de fin de chapitre, même si j'ai eu un peu de mal à m'y adapter au début : à quel moment les lire? J'ai été séduite enfin par les nombreux clins d'oeil du narrateur, non pas au lecteur mais à ses personnages. C'est pour moi l'occasion de vous faire partager un extrait particulièrement délicieux:


« Mathilda aussi avait été en possession d'un livre qu'elle aimait beaucoup et ...ah non! Ca suffit, maintenant! Faut-il vraiment que cette môme montre partout le bout de son nez? Ne lui a-t-on donc pas appris les bonnes manières? Ne sait-elle pas que les enfants ont à se tenir tranquille quand les adultes racontent? Et qu'on ne peut pas toujours se débarrasser sans détour de ce qui nous brûle les lèvres, et sans considération du moment? Enfin quoi, cette gamine ne peut-elle donc pas attendre sagement son tour?Non, elle ne peut pas. Pourquoi le devrait-elle d'ailleurs? Et d'ailleurs, ce n'est pas l'enfant qui s'immisce ainsi entre les lignes, mais l'auteur qui fait une petite place à l'enfant, même si ce n'est que dans une note. »


Je vous laisse le soin de découvrir d'autre passages tout aussi délectables. Je pense notamment à la réflexion sur l'utilisation du plus-que-parfait pour évoquer la grand-mère de Paul au début du chapitre 5.

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 10:08

   

Quelle déception...

48 pages , 48 petites pages pour cette nouvelle.


Par un concours de circonstances, et contrairement à mes habitudes, j'ai vu le film avant de me plonger dans la nouvelle. Voilà l'origine de ma déception... J'ai vu un film magnifique, touchant qui m'a même arraché quelques larmes ( fait assez rare pour être signalé )... un film qui amène à une véritable réflexion sur la vie, l'amour et le temps qui passe mais aussi sur la tolérance. Bref, un film très profond comme on en voit peu de nos jours.


Et je me retrouve face à quelques pages qui traitent d'une histoire semblable sans réelle consistance, sans aller au bout des choses. Je dis histoire semblable car elle est finalement très différente... Et je suis bien en peine pour la résumer puisque cette nouvelle résume énormément la vie de Benjamin, sautant parfois plusieurs années entre deux événements. Une véritable impression d'inachevé...Alors disons simplement que c'est l'histoire de Benjamin qui naît vieillard, et qui peu à peu rajeunit. Sa vie est inversée, rendant certaines situations assez cocasses.


Pour conclure, je pense que j'aurais sans doute apprécié davantage cette nouvelle en la découvrant avant le film, mais que, j'aurais indéniablement trouvé ce dernier nettement supérieur, quoi qu'il arrive!



Et quand même, deux bonnes raisons de lire cette nouvelle:

  • l'histoire est originale et ne donne pas l'impression d'avoir été déjà écrite

  • le style est plaisant et fluide, la lecture reste agréable.


La deuxième nouvelle de ce petit recueil s'intitule La lie du bonheur et m'a davantage emballée. Le thème n'est certes pas novateur, mais l'histoire est très touchante. Jeffrey et Roxane forment le couple idéal, ils vivent un bonheur sans nuage Jusqu'au jour où lors d'une partie de poker, Jeffrey a un geste brutal envers sa femme devant toute l'assemblée. Personne ne comprend, surtout pas lui. Mais la cause de ce soudain changement n'est pas celle que l'on peut imaginer...

J'ai relevé ce passage au début de la nouvelle qui résume parfaitement cette histoire : « Comme deux troncs flottants poussés par les courants, ils s'étaient rencontrés, attachés l'un à l'autre et poursuivaient leur route ensemble. Pourtant eût-il continué quarante ans à écrire, Jeffrey Curtain n'aurait jamais imaginé dans une de ses oeuvres un retournement plus abrupt que celui qui marqua sa propre vie. Eût-elle interprété trente-six personnages et rempli cinq mille salles de théâtre, Roxane Milbank n'aurait connu dans aucun rôle autant de bonheur ni de désespoir que le destin en réservait à Roxane Curtain. »


Cette nouvelle nous fait réfléchir sur la fragilité du bonheur. La vie nous réservant parfois de mauvaises surprises, il faut savoir profiter du moment présent : Carpe Diem.

 


Je vous invite à aller lire l'article de Stephie sur la première nouvelle.

 

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 16:29
stephie m'a choisie comme victime!
Me voilà tagguée... et comme ce blog lui doit beaucoup, je ne peux pas le lui refuser!

Donc, je me prête au jeu
:

  • Diamants ou perles ? diamants sans hésitation!
  • Quel était le dernier film que tu as vu ? Cet après-midi même Le dernier roi d'Ecosse sur le dictateur ougandais Amin.
  • Ta série préférée ? Je ne suis pas vraiment série... peut-être docteur House.
  • Petit déjeuner préféré ? Café au lait et croissants frais.
  • Deuxième prénom : Aucun
  • Quels aliments n'aimes-tu pas manger du tout ? Il y en a tant... le premier qui me vient à l'esprit est l'artichaut.
  • Prénoms  préférés du moment : Euhh pourquoi du moment?
  • Quelle voiture conduis-tu ? Opel Astra.
  • Quels traits de caractère n'aimes-tu pas ? La méchanceté et l'hypocrisie.
  • Habits préférés : Tous, j'aime changer de style selon mon humeur.
  • Si tu pouvais partir n'importe où en avion, où irais-tu ? En Tunisie.
  • Où veux-tu passer ta retraite ? Auprès de mon homme, peu importe l'endroit.
  • De quel anniversaire te souviens-tu ? Mes 20 ans.
  • Ta date d'anniversaire ? Celle de mon mariage ( comment ça, je détourne la question? )
  • Si tu étais une couleur ? Noir.
  • Chocolat ou vanille ? Chocolat.
  • Dernière personne au téléphone ? Le livreur de pizza hier soir, il ne trouvait pas l'adresse...
  • Sucré ou salé ? Les deux.
  • Depuis combien d'années travailles-tu au même endroit ? Aucune, je change tout le temps.
  • Jour de la semaine préféré ? Le samedi.

    Je choisis donc de tagguer à mon tour:
    Eeve
    Kalistina
    Keisha
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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 09:50

L'histoire:

        Claire a une vingtaine d'années, elle travaille dans un shopi parisien et mène une vie assez monotone. Mais Claire vit un grand malheur : deux ans auparavant son frère Loïc a claqué la porte de la maison familiale après une violente dispute avec son père. Depuis il n'a donné aucune nouvelle mises à part quelques cartes postales que Claire reçoit des quatre coins de la France, et sur lesquelles Loïc se veut rassurant, il va bien, Claire ne doit pas s'en faire. Mais Claire ne peut en rester là, elle ne comprend pas ce qui pousse son frère à agir ainsi, d'autant qu'ils avaient tous les deux une relation très fusionnelle. Elle décide donc de profiter d'une semaine de congés pour se rendre à Portbail, là où a été postée la dernière carte postale.

Mon avis :

 Je suis très vite entrée dans le roman dont j'ai apprécié le début. Les chapitres sont courts, les phrases également. Le style est haché, épuré à l'image de la vie de Claire. Je me suis très vite identifiée au personnage de Claire, et comme elle, j'avais envie de savoir pourquoi Loïc avait soudainement disparu. Et puis, peu à peu, mon enthousiasme a fondu... les recherches à Portbail n'ont pas pris la tournure que j'espèrais, elles sont même reléguées au second plan. Ensuite, tout s'accélère...jusqu'à une fin que j'ai jugée bâclée. Je m'attendais à une révélation, j'espèrais une chute qui permettrait d'éclairer toute la lecture. Quelle déception : il y a bien un semblant de chute, mais pour être honnête, je n'ai pas bien compris l'issue du roman... J'aurais aimé davantage d'explications, connaître certains détails. Le mystère demeure à moitié. De fait, je suis sortie de ce roman frustrée. J'essaierai de voir le film car j'aimerais savoir comment la fin a été traitée.


Ce que j'ai aimé :

- la manière dont est traitée la relation entre Claire et ses parents : la difficulté qu'ils ont à communiquer et à se dire "je t'aime" tout simplement.
- le fossé entre Claire et Nadia ( ainsi que sa bande d'amis ), ces derniers ayant fait des études : Claire a du mal à trouver sa place auprès d'eux et se trouve bien souvent exclue des conversations.

Je reste néanmoins globalement déçue par cette lecture.


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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 13:22

 J'ai souvent demandé au petit Jésus que mon papa ne boive plus et qu'il ne tue pas maman.

Le papa de Jean-Louis est médecin, mais un médecin pas comme les autres... Il ne demande pas d'argent à ses patients, préférant être payé en nature : un petit verre. Il répare ses souliers avec des caoutchoucs de bocaux, s'habille mal mais ses patients l'apprécient pour sa simplicité. Il rentre souvent très fatigué à la maison, comprenez ivre.


 Sujet difficile à aborder que celui de l'alcoolisme d'un parent. Dans ce livre, Jean- Louis Fournier dresse le portrait de son père avec les yeux de l'enfant qu'il était. Une succession de petits tableaux tous plus touchants les uns que les autres. Jean- Louis Fournier ne juge pas son père. Au contraire, ce livre fait même (sou)rire à plusieurs reprises. Mais au fond, c'est aussi une histoire profondément tragique, celle d'une famille qui souffre et surtout celle d'un enfant. Un enfant, qui devenu adulte, souhaite rendre hommage à ce père perdu trop tôt, que malgré tout, il porte dans son coeur. Et qui tente d'adoucir sa souffrance par le biais de l'humour.

Un livre à déguster en une bouchée, court mais efficace.


 


Quelques extraits :


Ses malades, ils étaient intimidés par les docteurs distingués, bien rasés. Ils préféraient papa, avec ses vieux costumes et ses élastiques au bout de ses souliers, même quand il tenait plus debout et qu'il était obligé de se tenir au lit du malade pour pas se casser la figure.


Pour papa, il y a pas eu de miracle à Lourdes. Il a jamais arrêté de boire.


Papa, il s'est soigné, mais il arrivait quand même à se sauver du sanatorium. Il partait en pantoufles dans la neige, pour aller boire un coup au seul café du village. Ses poumons étaient peut-être en train de guérir, pas sa vraie maladie.


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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 12:43

Voici pour commencer l'une de mes plus belles découvertes cette année. Amateurs de polars, ce livre ne peut que vous plaire...

 J'ai découvert Robe de marié par hasard en déambulant dans les allées de la librairie. Le titre m'a immédiatemment interpellée. Pourquoi ce masculin à « marié »? La lecture de la quatrième de couverture ne m'en a appris guère plus mais m'a tout autant intriguée, et je me suis laissée tenter...

Et j'ai tourné la dernière page après avoir retenu mon souffle à la lecture des 160 dernières pages, ne pouvant croire à ce que j'étais en train de lire!


Voici l'histoire :

Sophie a complétement perdu la tête : elle égare toutes ses affaires, fait des choses dont elle ne se souvient pas ensuite... La folie s'est peu à peu emparée d'elle ces dernières années et l'a plongée dans une profonde dépression. Baby-sitter, elle découvre un matin le corps du jeune Léo, étranglé dans son petit lit. Aucun doute possible, elle a tué l'enfant dans un nouvel accès de folie dont elle ne se souvient pas... Elle quitte alors précipitamment l'appartement, et s'enfuit. Sa cavale dure plusieurs mois, il lui faut trouver une solution. Elle utilise alors toutes ses économies pour acheter un acte de naissance, et s'inscrit dans une agence matrimoniale afin de trouver un mari, et ainsi une nouvelle identité. Une nouvelle vie peut alors commencer... Mais s'il s'agissait juste de la suite logique de sa descente aux enfers?


Ce livre se divise en quatre parties, et si la première partie m'avait laissé une bonne impression mais sans plus, les trois suivantes sont tout simplement géniales! L'histoire est merveilleusement bien ficelée, et l'apparente simplicité de ce début de roman prend tout son sens ensuite... Pierre Lemaître nous mène de révélations en révélations et nous plonge un peu plus dans la perversité au fil des pages...


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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 12:00
Pourquoi les petits carnets?

Parce qu'il y a quelques années, je notais dans de petits carnets mes impressions de lecture.
Parce que j'ai peu à peu abandonné ces notes par manque de temps ou d'envie.
Parce qu'aujourd'hui encore, j'aime les petits carnets et que j'y note régulièrement les titres des livres qui me font envie et que j'aimerais lire un jour.

J'ouvre donc aujourd'hui mes petits carnets virtuels pour y consigner mes impressions de lecture, mes coups de coeur mais aussi mes déceptions.
L'idée faisait son chemin depuis quelques semaines, et la fréquentation régulière de blogs de lecture n'a fait que conforter mon envie.

J'ai déjà fait de jolies découvertes cette année, je compte donc reprendre mes lectures depuis le début de l'année et vous les faire partager.
N'hésitez pas à laisser vos impressions.


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