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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 13:27

J'ai pris un peu de retard dans la rédaction de mes billets, puisque ce livre, je l'ai lu il y a maintenant deux semaines, pendant les vacances. Il faut dire que le RAT m'a permis de prendre un peu d'avance dans mes lectures mais que depuis la rentrée, le temps libre m'est compté, et que j'ai plus envie de le consacrer à la lecture qu'à la rédaction de mes billets. Heureusement, je prévois une accalmie la semaine prochaine qui me permettra de combler mon retard également sur vos blogs... car mon google reader enfle dangereusement... Mais passons aux choses sérieuses...

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L'histoire :

Les criminels sont classés sur une échelle allant de 1 à 25, selon leur dangerosité. C'était sans compter sur Sqweegel, un tueur psychopathe de la pire espèce dont le champ d'action semble illimité. Le cran supérieur est atteint, le niveau 26. Un seul policier a réussi à l'approcher un jour avant qu'il ne lui file entre les doigts : Steve Dark. Mais ce dernier a renoncé à le traquer depuis que Sqweegel a massacré toute sa famille. Aussi, lorsque l'Unité Noire du gouvernement laisse 48 heures à Riggings pour convaincre Dark de reprendre du service, c'est presque une mission impossible. Mais Dark, de nouveau menacé directement par le tueur n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa poursuite...

Après avoir lu beaucoup de critiques très négatives, ma curiosité n'était que plus aiguisée et je mourrais d'envie de lire ce roman d'un nouveau genre.
Stephie qui fait partie de celles qui ont détesté cherchait justement un moyen de s'en débarrasser... c'est donc grâce à elle que j'ai pu me faire mon propre avis sur ce livre si polémique.

La première chose qui m'attirait, c'était le concept innovant de digi-novel. En effet, des vidéos sont disponibles sur le site Level 26 et de temps en temps, à la fin d'un chapitre un code vous est donné pour aller visualiser une scène. J'ai d'abord trouvé ça intéressant mais je me suis vite aperçu de quelques inconvénients... Le premier, pratique, c'est qu'il est nécessaire de lire ce livre devant ou près de son ordinateur... Moi qui aime lire dans mon bain ou le soir avant de m'endormir, j'ai vite accumulé les codes en retard... ce qui a un côté frustrant. Le second, c'est qu'en fait, les vidéos n'apportent rien de plus à l'histoire... On peut tout à fait s'en passer. Voilà qui est pratique pour contrer le souci dont je vous parlais plus haut mais finalement, on se lasse très vite. Parfois certaines informations sont données plus tôt grâce à la vidéo, mais on finit toujours par les apprendre dans le récit. Donc à quoi bon? Et surtout ce qui m'a gênée, c'est le contenu de ces vidéos... D'une part, cela empêche le fonctionnement de l'imagination du lecteur puisque les personnages ont le visage d'un acteur. D'autre part, j'ai été déçue par leur côté "soft". Quand on me parle d'un tueur psychopathe comme on n'en a encore jamais croisé, le pire que l'on puisse imaginer, je m'attends à voir du sang, des scènes de torture. J'ai ouvert la première vidéo avec fébrilité, m'attendant à une scène gore au possible, le genre de scène que l'on regarde en se cachant les yeux avec les mains, les doigts écartés... Et non... rien de tout cela... Certes certaines vidéos sont dures, celle de l'accouchement par exemple, mais en fait, on ne voit rien du tout, ou juste un peu de sang... Alors, suggérer est parfois plus fort que montrer, mais quand on lance un concept comme celui-ci, c'est bien, il me semble, pour montrer ce que le roman suggère... Donc côté vidéo, je suis assez déçue.

Et côté livre? Là, je dois avouer que je suis davantage convaincue. Il est certain qu'après avoir lu les nombreux billets évoquant le ridicule du tueur, aussi surnommé "condom-man", qui se rase intégralement avant de s'enduire de beurre pour revêtir sa combinaison, je ne pouvais que rire en lisant ce passage. Je suis d'accord, c'est totalement ridicule... Mais ça ne dure que quelques pages. Et je me suis ensuite rapidement prise au jeu. Je me suis attachée particulièrement à Dark et sa femme Sibby, et j'avais envie d'avancer dans ma lecture pour savoir comment ils allaient faire pour s'en sortir. Je ne peux pas dire que j'ai tremblé, mais certains passages m'ont fait retenir mon souffle : le suspense fonctionne assez bien, même si on devine assez facilement les ficelles. J'ai donc passé un bon moment avec ce livre. Certes, pas le coup de coeur de l'année mais un thriller sympa à lire tranquillement pendant les vacances.

Les avis sont nombreux, je vous invite à les découvrir sur BOB, j'ai souvenir d'en avoir lu de très drôles!

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 12:35

Mes récentes lecture n'étaient pas franchement gaies... Et ce n'est pas avec ce titre que je vais inverser la tendance : je me suis de nouveau plongée dans une lecture sombre , mais ô combien touchante!

Image hébergée par servimg.comL'histoire :

Adrian est un petit garçon de neuf ans, presque comme les autres. Seulement, ce n'est pas toujours drôle. Il est élevé par celle qu'il surnomme secrètement Grand-Monstre : il semblerait que sa mère ne soit pas capable de l'élever et que son père ait fui ses responsabilités. Avec eux, vit l'oncle Rory, qui ne sort plus de la maison depuis qu'il a causé la mort de son meilleur ami. Une atmosphère bien pesante pour un si petit garçon. Et parfois le sort s'acharne : à l'école, Adrian n'a qu'un seul ami et on sent bien que cette amitié est fragile. Il y a bien les enfants qui viennent s'installer dans la maison d'en face, mais là encore, la relation est toute particulière. Et que dire de ces trois enfants qui ont disparu dans une bourgade voisine? On en viendrait presque à se méfier de son voisin...

J'ai dévoré ce roman de la première à la dernière page. Le lecteur suit le personnage d'Adrian dans sa vie de tous les jours qui, je l'ai dit n'est pas franchement drôle et cela rend le personnage attachant. D'autant plus attachant d'ailleurs, que le lecteur sent dès les premières pages qu'une ombre plane, que derrière la naïveté de l'enfance, le mal rôde. En cela, la couverture est une excellente illustration du roman : près des billes et de la sucette, il y a ce requin qui pourrait être un jouet mais qui paraît bien trop inquiétant. Adrian est malheureux donc et voir cet enfant souffrir m'a bouleversée : c'est comme si le monde ne lui avait pas prévu une petite place : ses parents l'ont abandonné et il sent bien qu'il est un poids pour sa grand-mère. Il a peur d'être placé dans le foyer qui se trouve à côté de l'école et qui accueille ces enfants sans repères, comme la Jument, une petite fille de sa classe. D'ailleurs, dans sa classe, à part Clinton, personne ne s'intéresse à lui. Et Adrian souffre. En silence. Il a l'impression d'avoir passé sa vie à être bringuebalé de garde en garde, de maison en maison. Il est la bombe que l'on se lance quand on joue à la tomate, la poupée russe dont chacun enlève une enveloppe, et qui rapetisse au fur et à mesure. Il a peur de perdre la dernière couche qui le protège. Il ne veut pas savoir à quoi il ressemblera quand il sera nu. La solitude, la peur du rejet, voilà des choses bien trop lourdes pour les petites épaules d'un enfant de neuf ans. Et quand tout explose à la fin du roman, on se dit que finalement, il aurait fallu s'y attendre, et pourtant, je n'avais pas imaginé une telle fin. Un fin qui m'a glacée, tant elle est prévisible et impensable à la fois. Bref, un roman magnifique, et je m'aperçois une nouvelle fois de la difficulté à parler d'un livre qui vous touche au plus profond. Je ne peux que vous inciter à le lire. Et je remercie Anne des
éditions du serpent à plumes pour m'avoir permis de vivre cette belle expérience.

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 13:00

La lecture du dimanche

Cela faisait un petit moment que j'avais envie de lire ce roman qui m'a été offert par
Gio lors du swap Cap sur Noël : il faut dire que la couverture promettait un roman glauque à souhait, exactement ce que j'apprécie. Et comme Stephie l'avait également dans sa PAL, nous avons choisi d'en faire une lecture du dimanche...

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L'histoire :

Une macabre découverte vient bouleverser la tranquilité d'une petite ville suédoise : le jeudi 2 février, un automobiliste aperçoit un homme nu pendu à un arbre au milieu d'un champ. La thèse du suicide est rapidement écarté car l'homme semble avoir été torturé : tout son corps n'est plus qu'une plaie. Mais qui a bien pu commettre un tel crime? Malin Fors, la commissaire chargée de l'enquête et ses coéquipiers envisagent plusieurs pistes : l'homme était semble-t-il, malmené par deux adolescents mais le crime laisse penser à un rite sacrificiel mené par certaines sectes. Par ailleurs, le nom des frères Markus apparaît lui aussi très vite dans l'enquête puisqu'ils sont accusés d'avoir cambriolé un dépôt d'armes. L'enquête s'annonce difficile...

Ce que j'aime beaucoup dans les polars nordiques, c'est l'ambiance si particulière créée par le froid et les paysages enneigés. Cela rend les crimes commis encore plus terribles, et certains détails - comme le fait que le corps du pendu soit congelé - contribuent à noircir la scène. Pourtant, avec une telle illustration en couverture, je m'attendais à ce qu'on aille encore plus loin dans le sordide. Mais finalement, à part cette découverte initiale, ça ne décolle pas vraiment. Et j'ai eu cette impression également au niveau du rythme : pas vraiment de suspense, on ne tremble pas. L'enquête se déroule à un rythme assez lent : les différentes pistes sont suivies simultanément avec essentiellement les interrogatoires des divers suspects et témoins. Il n'y a pas vraiment d'événements qui viennent relancer l'action, si ce n'est la découverte d'une potentielle deuxième victime. Mais je dois avouer que sur un roman de 500 pages, cela fait peu. Malgré tout, j'ai aimé la lecture de ce livre. L'enquête avance lentement certes, mais cela permet de cerner les différents personnages, de leur donner corps. J'ai beaucoup aimé le personnage de Malin, même si je m'interroge sur les enquêteurs en général : pourquoi faut-il toujours qu'ils aient raté leur vie privée et qu'ils aient un penchant pour l'alcool? Je ne me souviens pas avoir croisé un commissaire équilibré dans sa tête et dans son couple. Mais, ce qui selon moi, fait la force de ce roman, ce sont les thèmes abordés et tout ce qui tourne autour du mobile du crime. Je ne peux pas vous en parler sans vous révéler l'essentiel mais Mons Kellentoft décortique ici l'âme humaine et ce qu'elle est capable de produire sur ses congénères.

Bref, un roman agréable à lire mais qui ne correspond pas vraiment à ce que j'en attendais. Ce qui nous prouve encore une fois qu'il faut se méfier des couvertures...
Je remercie encore
Gio pour ce cadeau et je m'empresse d'aller voir ce que Stephie en a pensé!

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 18:35

Premier bal à Versailles

Qu'un élève vienne vous parler spontanément d'un livre qu'il a aimé et qu'il aimerait vous faire découvrir est chose rare! Alors autant vous dire que lorsque l'une de mes élèves de cinquième a proposé de me prêter ce livre, j'ai sauté sur l'occasion, déjà parce qu'une proposition comme celle-ci ne se refuse pas, mais aussi parce que j'étais très tentée par le titre!

 

 

Image hébergée par servimg.comL'histoire :

C'est Mme Colbert qui élève Marianne et son petit frère Louis. Ces derniers sont les enfants de Louise de la Vallière, l'une des favorites du roi. Lorsqu'elle est en âge de faire son entrée à la cour, Marianne apprend qu'elle est la fille du roi. Remarquée rapidement pour ses nombreuses qualités, notamment par le Dauphin, Marianne va devoir également faire face aux dangers de la cour. Elle découvre ainsi, du haut de ses douze ans, les différentes intrigues et les manigances des gens de la cour. Mais ce qu'elle ne peut supporter, c'est qu'une autre favorite a su gagner le coeur du roi qui délaisse cmplètement Louise.

Voilà un livre vraiment intéressant du point de vue historique ; Marie-Anne a, en effet, véritablement existé et le roi lui a donné le titre de Mademoiselle de Blois car il était très attaché à elle. Anne-Marie Desplat-Duc nous fait ainsi pénétrer à la cour du roi Soleil à travers les yeux d'une jeune fille qui ne saisit pas vraiment tout ce dont elle est témoin, et qui a du mal à concevoir certains aspects de la vie de cour, notamment que le roi puisse tromper la reine au vu et au su de tous... Si le titre et la première de couverture peuvent laisser penser à une belle histoire de princesse, il n'en est rien. Marie-Anne est donc un personnage très attachant que j'ai beaucoup aimé suivre. Par contre, ce qui m'a un peu gênée, c'est le manque d'action : même si plusieurs petits événements viennent ponctuer l'entrée de Marie-Anne à la cour, il n'y a pas vraiment de fil directeur, ni de suspense. Ce roman étant le premier tome - le deuxième est sorti en janvier de cette année, l'auteur a sans doute voulu poser les bases pour la suite. Une suite que j'ai très envie de lire et dont je ne manquerai pas de vous parler ...

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 06:00

Livraddict et les éditions Lattès ont proposé il y a peu de faire découvrir aux blogolecteurs le nouveau roman de Kate Mosse.  J'avais très envie de découvrir cet auteur, notamment avec Sépulcre, et comme le résumé m'attirait beaucoup, je n'ai pas su résister! Et comme nous avons des goûts très proches avec Stephie, elle a eu également envie de le lire, ce qui nous permet d'en faire aujourd'hui une lecture commune.

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L'histoire :

En 1933, Freddie se rend chez un libraire à Toulouse. Il a en sa possession un parchemin ancien écrit en occitan qu'il souhaiterait que le libraire lui traduise. Etonné, ce dernier cherche à en savoir plus sur la provenance de ce document. Freddie lui raconte alors l'étrange expérience qu'il a vécue cinq ans plus tôt. Incapable de se remettre de la mort de son frère, pourtant disparu depuis une décennie lors de la Grande Guerre, Freddie, un jeune anglais décide de voyager. Mais sur une route escarpée du sud-ouest de la France, sous la neige, il dérape et perd le contrôle de sa voiture. Il trouve refuge dans un village isolé, et au cours d'une soirée étrange, il rencontre Fabrissa qui pleure, elle-aussi des êtres qui lui étaient chers, et qui se livre à d'étranges confidences.

Un mot d'abord de l'objet livre qui m'a complètement séduite! L'illustration ci-contre est bien fade comparée au livre dont la couverture est bien bleu nuit, mais avec un magnifique aspect métallisé. Et on trouve au fil des pages quelques illustrations en noir et blanc qui rendent bien compte de l'atmosphère du roman. Ainsi, aux pages 17 et 251 est représentée la librairie de Monsieur Saurat, petite librairie à l'ancienne dans laquelle on aurait très envie de pénétrer. Bien entendu, tout ceci ne suffit pas à faire un bon roman, mais disons que ça contribue au plaisir et à l'envie d'ouvrir le livre. D'ailleurs, dès que je l'ai ouvert, j'ai su que j'allais apprécier cette lecture. Kate Mosse a une écriture qui vous transporte dans un autre monde, elle rend à merveille les atmosphères et sait donner aux lieux un cachet ancien saisissant. J'ai vraiment l'impression d'avoir passé quelques jours avec Freddie dans le petit village de Néans. Et j'ai adoré suivre son aventure et sa rencontre avec Fabrissa, avec la sensation de lire un conte magnifique. Pourtant, ce roman est clairement fantastique, et si ce genre ne trouve pas toujours grâce à mes yeux, j'y ai ici vraiment adhéré. Sans doute parce que l'ensemble s'appuie sur des faits historiques, mais je ne peux en dire davantage là-dessus sans gâcher le plaisir de lecture. Enfin, les choix narratifs de l'auteur sont très judicieux : le roman débute à la troisième personne, et au moyen d'un retour en arrière Kate Mosse donne ensuite la parole à Freddie, le rendant très attachant. En effet, cela permet de plonger au plus profond des sentiments du personnage et de comprendre sa souffrance.

Bref, vous l'aurez compris, encore un roman que je vais classer dans
Mes plus belles découvertes , je suis décidemment comblée par mes lectures en ce moment! Un grand merci aux éditions JC Lattès et à Livraddict !
Et je vais de ce pas lire
l'avis de Stephie...

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 09:30
La lecture du dimanche

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Après l'expérience un peu folle, mais surtout très agréable d'hier, retour au calme et aux bonnes habitudes avec une lecture du dimanche so british. Nous vous proposons aujourd'hui un court roman écrit à quatre mains par deux auteurs qui ont la côte actuellement sur la blogosphère et autour desquels les challenges se multiplient.

Image hébergée par servimg.comL'histoire :

Nouveau-né, le jeune Walter avait été placé dans à l'Hospice des Enfants Trouvés mais sa mère l'avait récupéré quelques années plus tard. A la mort de celle-ci, Walter Wilding, vingt-cinq ans hérite d'une grande fortune et devient le propriétaire d'une maison de commerce dans laquelle on négocie le vin. Mais lorsqu'il décide de prendre à son service une femme de chambre du nom de Mme Goldstraw, tout bascule. Cette dernière a travaillé à l'Hospice et lui apprend qu'il n'est pas le vrai Walter. On l'a appelé ainsi, une fois le vrai Walter adopté, considérant que ce nom était de nouveau disponible. Effondré, Walter a alors la terrible sensation d'être un usurpateur et veut absolument retrouver le fils légitime à qui revient l'héritage.

Après un prologue très prometteur se déroulant à l'orphelinat, j'avoue avoir rapidement déchanté... En effet, je me suis beaucoup ennuyée dans les premières pages, puis mon intérêt a repris pour rechuter ensuite. En fait, j'ai éprouvé cette sensation de yo-yo tout au long de ce roman... Les auteurs nous mènent sur une piste intéressante pour l'abandonner soudainement sans prévenir... Par exemple, dans les premières pages qui suivent le prologue, on assiste à une discussion entre Walter et Bintrey, son homme de loi autour du commerce. Cette partie m'a semblé très longue et plutôt inutile pour la suite. Mais l'arrivée de la femme de charge et ses révélations a ravivé ma curiosité. Je me suis dit que cette fois l'histoire allait vraiment démarrer pour apprendre quelques pages plus loin la disparition de Walter. La deuxième partie du livre se consacre donc à d'autres personnages et à une autre intrigue. Certes il y a un lien entre tous ces gens, mais que j'ai trouvé dans l'ensemble peu crédible. Tout au long du livre, les coïncidences s'accumulent et on finit par ne plus y croire... Ce court roman est donc une déception pour moi, même si certains passages sont plaisants. Ils semblerait que l'écriture à quatre mains ait desservi Charles Dickens et Wilkie Collins... J'ai hâte de lire ce que
Stephie en a pensé!

Je remercie néanmoins
BOB et les éditions du Masque pour cette découverte qui me permet d'honorer plusieurs challenges :

http://img.over-blog.com/260x260/1/14/42/38/Divers/Divers/Challenge-Dickens.jpg
 http://a34.idata.over-blog.com/300x227/1/33/87/02/Images-6/EnglishClassicsMaxi-copie-1.jpg

 

 

Le challenge Dickens proposé par Isil qui consiste à lire une oeuvre de l'auteur pour fêter le 198è anniversaire de sa naissance et le challenge English classics proposé par Karine pour lequel il faut lire deux grands classiques de la littérature anglaise. Et bien sûr le défi des classiques de Marie L.

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 09:35

C'est à 10h que commence la nouvelle cession du read-a-thon proposé par Chrestomanci. Il s'agit de ma première participation, je compte donc sur vous pour m'encourager! Je me suis inscrite pour le mini RAT, le principe est donc de lire le maximum de pages entre 10h ce matin et 22h ce soir.

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J'éditerai ce billet au fur et à mesure de la journée pour vous parler de mon avancée! En attendant je souhaite bonne chance à tous les participants, et remercie d'avance les chearleaders! A tout à l'heure!

EDIT 1 / 11:28
Je viens de terminer un premier livre, j'ai commencé doucement avec Cercueils sur mesure de Truman Capote. Bilan : 96 pages lues ( j'avais déjà lu quelques pages que j'ai déduites donc ).
Je m'accorde une première petite pause pour vaquer à quelques occupations ménagères et manger un morceau. Ma devise : qui va lentement va sûrement!


EDIT 2 / 13:51
Après ma petite pause, j'ai enchaîné avec un bon bain bien chaud ( mon lieu préféré pour bouquiner ). J'ai commencé mon deuxième livre Rafael, derniers jours de Gregory Mc Donald et lu 113 pages.
Total : 209 pages.
Merci pour tous vos messages et encouragements! Le défi est d'autant plus grand pour moi que je me suis couchée à 3 heures du matin après avoir dansé une partie de la nuit... D'ailleurs, je pense que je mérite 100 pages de bonus rien que pour ça... Pas sûre que les autres participants seront d'accord


EDIT 3 / 14:56

Je viens de terminer Rafael qui totalise 180 pages. J'en suis donc à 180 + 96, soit 276 pages. Et je suis face à un petit souci : monsieur me demande de l'accompagner faire les courses tout à l'heure... Misère, je vais perdre du temps... A moins que je ne m'installe au rayon livres, voire que j'en emporte un au long des rayons histoire de grapiller quelques pages... Le mieux serait sans doute de le convaincre d'y aller seul!

Allez, je ne perds pas de temps, je vais choisir de suite mon troisième livre. A tout à l'heure!

EDIT 4 / 16:10
Nous sommes maintenant à la moitié du challenge mini Rat. J'ai commencé la lecture de La femme de l'allemand de Marie Sizun. J'en suis à la page 82, mais voyez-vous, ce challenge est également l'occasion de faire un peu de mathématiques... Oui, oui, parce que la première page de texte porte le numéro 9 ce qui nous fait donc 73 pages lues. Si je les ajoute aux 276, cela nous donne 349... Ouf, je sais encore compter...


EDIT 5 / 17:53

J'ai échappé aux courses  , nous irons demain matin. Et monsieur est même allé m'acheter une petite douceur à la boulangerie : une tartelette au citron meringuée. Malgré cela, je sens que mon rythme baisse, je commence à avoir les yeux qui fatiguent... J'ai lu en tout 163 pages de La femme de l'allemand soit 90 pages de plus que tout à l'heure.
Total : 439 pages.  On entre dans une phase difficile, continuez à m'encourager, je lis vos commentaires avec grand plaisir!


EDIT 6 / 19:20

Je viens de terminer mon troisième roman de la journée... un très beau moment de lecture. Je cumule donc 549 pages... Reste à choisir le titre suivant qui sera sans doute le dernier... J'hésite, je n'ai lu pour le moment que des romans... est-ce que je continue sur cette lancée ou est-ce que je me tourne vers un roman jeunesse? Il va falloir choisir, je vous tiens informés!

EDIT 7 / 21:57
Je viens d'achever un chapitre et pour trois minutes, je n'ai pas commencé le suivant. Je me suis plongée dans la lecture que j'avais en cours pour achever le RAT : Fantômes d'hiver et j'en ai lu 141 pages. Le total final est donc de 690 pages.  J'avoue que pour un premier RAT, je suis fière de moi.

 

Le mot de la fin : à quand le prochain?????????????

Un grand merci à tous pour vos nombreux commentaires, c'est vraiment très motivant! Et bon courage à celles qui poursuivent pour les 24h!

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 06:17

Après Douglas Kennedy hier, je vous propose de découvrir Emmanuel Carrère lors du prochain rendez-vous qui aura lieu le 14 avril. Pour ma part, ce sera une véritable découverte puisque je n'ai jamais lu cet auteur.Mais il me tarde de le faire ! Bien entendu, même si vous connaissez déjà l'un ou l'autre de ses livres, vous êtes les bienvenu(e)s dans l'aventure. Cela permettra de varier au maximum les titres chroniqués.

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 Pour arborer ce joli logo sur votre blog le 14 avril, rien de plus simple... vous vous inscrivez en commentaire sur ce billet, et cela jusqu'au 10 avril ( ce qui laisse un peu de temps de réflexion pour celles et ceux qui hésiteraient ). Le jour J, je m'occupe de recenser vos billets et de mettre à jour les liens dans le mien.

Pour ce qui est du titre choisi, je vous laisse le choix de le dévoiler ou non...
J'ai déjà choisi le mien, mais motus et bouche cousue, il vous faudra attendre le 14 avril pour en savoir plus.

Alors, partant(e)s?

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 05:31

Dans mon esprit, je classais Douglas Kennedy avec des auteurs comme Guillaume Musso ou Marc Lévy... Mais comme Stephie l'apprécie beaucoup, et que généralement j'apprécie ce que Stephie apprécie - à la manière de les amis de mes amis sont mes amis - je me suis décidée à essayer. Mais comme je suis courageuse mais pas téméraire, j'ai préféré être accompagnée par d'autres bloggueuses dans cette aventure. C'est ainsi qu'est né le topic "Découvrons Douglas Kennedy" sur Livraddict...

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L'histoire :

Nick est un journaliste américain plutôt instable. Et c'est sur un coup de tête qu'il décide de s'envoler pour l'Australie et de traverser seul le bush, un désert de sable rouge, près de 4000 km de route. Nick veut se prouver qu'il est capable de mener à bien un projet, aussi lorsque dès le premier soir il renverse un kangourou, il ne tient pas compte de cet avertissement. Il est encore temps de renoncer, de faire demi-tour, mais Nick s'entête et s'enfonce dans le désert. Dans une station-service, il rencontre une fille plutôt séduisante, prénommée Angie. Il accepte de la véhiculer, pensant prendre un peu de temps en sa compagnie. Mais très vite, le piège se referme, et Nick se réveille dans un village perdu au milieu de nulle part : Angie l'a drogué et épousé et personne au village, ne semble en être gêné...

Voilà un résumé bien prometteur qui laisse envisager de l'aventure et du suspense. Et en effet, c'est bien ce que l'on trouve dans ce roman. Nick se prend pour un aventurier, et on se dit qu'il faut être fou pour se lancer dans un tel périple, au volant d'une vieille camionnette... La chaleur est étouffante et représente une véritable menace, les points de ravitaillement sont espacés de plusieurs centaines de kilomètres et on peut rouler plusieurs jours sans croiser personne... Bref, ça ne me viendrait absolument pas à l'idée de me lancer dans une pareille aventure, qui plus est seule et sans que personne ne soit au courant de la situation. Oui, parce que Nick n'a pas de famille, voyez-vous, et personne ne va s'inquiéter de son sort s'il disparaît... Mais alors, quel suspense! Nick parviendra-t-il à échapper à cette situation incroyable? Bon, vous me voyez venir avec mes gros sabots... J'ai eu un peu de mal à accorder de la crédibilité à cette histoire... les ficelles sont vraiment très grosses. Et Douglas Kennedy n'y va pas par quatre chemins lorsqu'il s'agit d'appâter son lecteur : Angie, par exemple est une véritable nymphoname doublé d'une carrure de déménageuse. Parce que voyez-vous, pour séduire ce cher Nick, il faut s'adresser à son slip, mais comme il risque ensuite de se rebeller - parce que quand même on l'a marié contre son gré - il faut que la belle puisse le maîtriser. Pour cela, rien de plus simple : lui casser le nez...
Bon, à ce moment là, vous vous dites que je n'ai pas apprécié la lecture - je m'aperçois en effet que je n'y vais pas de main morte. Mais en fait, c'est un peu plus compliqué que ça. Parce que ce roman, voyez-vous je l'ai lu très vite, je n'ai pas peiné pour avancer. Bien au contraire, il me tardait d'en connaître la fin... En fait, je comparerais ce roman aux téléfilms que l'on voit parfois l'après-midi sur certaines chaînes... On regarde les premières minutes, juste comme ça parce qu'on est tombé dessus, et puis on se laisse prendre au jeu. Bien sûr, on sait pertinemment que ce n'est pas du grand art, que ça ne vole pas très haut, mais on passe quand même un bon moment et la fin arrive plus vite qu'on ne croit. Et là, on se surprend à penser que ce n'était finalement pas si mal et que de temps en temps, ce n'est pas désagréable. Voilà exactement ce que j'ai ressenti à la lecture de Piège nuptial... ce qui me fait penser que je n'avais peut-être pas tort de le comparer à Musso ou Lévy. Ou alors, peut-être n'ai-je tout simplement pas choisi le bon? Je vais m'empresser d'aller lire les avis de mes compagnes de lecture qui me convaincront peut-être de laisser une deuxième chance à cet auteur...

Ces avis, ce sont ceux de :
Calypso, Piège nuptial
Lasardine, Piège nuptial
Cacahuète, L'homme qui voulait vivre sa vie
Véro, Les charmes discrets de la vie conjugale
Mrs Pepys, Les désarrois de Ned Allen
Mel, La poursuite du bonheur
Jennifer3121990,
Stephie, Rien ne va plus
et Evilysangel, La poursuite du bonheur.
( j'éditerai au fur et à mesure de la journée )

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 21:17

Mercredi, vous verrez fleurir sur certains blogs des articles consacrés à l'un ou l'autre des romans de Douglas Kennedy. En effet, j'ai lancé une idée il y a deux mois sur le forum Livraddict : nous étions plusieurs à vouloir découvrir ou redécouvrir Douglas Kennedy. Le principe est simple : chaque blogueur choisit le titre qu'il souhaite parmi la bibliographie de l'auteur et tout le monde publie à la même date. Cela permet de confronter nos avis mais aussi de découvrir plusieurs titres d'un même auteur - et accessoirement d'allonger un peu plus nos LAL..

L'idée a fait son chemin et j'ai eu l'envie de l'étendre et de vous proposer un rendez-vous régulier - tous les deux mois - autour d'un auteur différent à chaque fois. Aucune contrainte ni engagement dans la durée, libre à vous de participer quand vous le souhaitez, c'est-à dire quand vous avez envie de découvrir l'auteur mis à l'honneur.

Je créerai chaque fois un nouveau logo que vous pourrez insérer dans vos messages. Voilà celui que vous pourrez utiliser mercredi :


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Je vous proposerai donc d'ici la fin de la semaine un autre rendez-vous pour le 17 avril. N'hésitez pas à me faire part de vos suggestions en commentaires : quel auteur souhaiteriez-vous découvrir ou redécouvrir?

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