26 octobre 2009
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06:57
Je vais ai déjà parlé de mes fréquentes déceptions à la lecture de nouvelles... J'en lis très peu et pourtant je me suis laissée tenter par ce petit recueil sur les conseils de Stephie qui me l'a chaudement recommandé. Et j'ai bien fait car j'ai beaucoup apprécié cette lecture!
Les histoires :
La boîte noire : Laurent Aubier, victime d'un accident, se réveille après une nuit de coma. S'il se remet bien de cet accident, sa vie va néanmoins être bouleversée par un carnet que lui remet son infirmière. Elle y a noté tout ce que Laurent a dit durant son coma et ces notes vont lui donner accès à son inconscient, à des choses enfouies en lui dont il ignorait l'existence.
La volière : Jeannot est appelé au chevet de son oncle mourant. Dans un dernier souffle, ce dernier lui dit : "Je veux être enterré près de la volière". Jeannot souhaite respecter ses dernières volontés, mais un problème se pose : qu'est-ce que la volière et où la trouver?
Un temps de blues est une micro-nouvelle qui raconte l'arrêt d'un marcheur dans un bar en attendant que la pluie cesse.
Transfert est l'histoire d'un couple en proie à une crise : il a changé et elle souhaite qu'il se soigne par le biais d'une psychothérapie... Le résultat ne sera pas celui escompté!
La pétition est l'histoire d'un journaliste sans avenir. On le suit durant une journée complète, journée durant laquelle, il passe à côté de toutes les perches qui lui sont tendues, ruinant à jamais tout espoir de devenir célèbre.
Les nouvelles ne se valent pas toutes mais j'ai apprécié l'ensemble du recueil. La première m'a particulièrement intéressée et m'a donc mis l'eau à la bouche pour lire la suite. En effet, on s'identifie facilement au personnage principal et on aborde un thème qui nous intrigue tous : l'inconscient et ses mystères. Notre cerveau est-il capable d'enregistrer et de conserver en mémoire des informations que nous ne semblons pas remarquer? J'ai particulièrement aimé la chute de cette nouvelle. Concernant les autres nouvelles, je les ai trouvées agréables à lire, bien écrites mais il leur manquait un petit quelque chose... C'était la première fois que je lisais cet auteur, mais ce ne sera sans doute pas la dernière puisque son roman intitulé Quelqu'un d'autre m'attend d'ores et déjà dans ma PAL.
Et je profite de cette lecture pour inaugurer ma participation au challenge 2€ proposé par Cynthia. J'aime beaucoup cette collection qui permet de découvrir des auteurs, sans se lancer directement dans de gros romans... Et je n'aurai aucune difficulté à relever ce challenge puisqu'il n'y a pas de quota à lire, qu'on peut n'en lire qu'un et que donc, je peux considérer que le défi est relevé! Même si j'en lirai d'autres!
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A lire pour le plaisir
25 octobre 2009
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07:00
La lecture du dimanche
Je vous parlais il y a quelques jours des différents défis que j'avais choisi de relever en 2009. L'un de mes défis personnels consistait également à lire davantage de BD, puisque, vous l'aurez sans doute remarqué, peu de place leur est accordée sur ce blog. Donc, une fois n'est pas coutume, nous avons choisi aujourd'hui une BD pour notre lecture du dimanche.

L'histoire :
Mélusine est une jeune sorcière de 119 ans. Elle répond à une annonce dans laquelle une sorcière d'expérience est demandée et elle se retrouve femme de ménage dans un bien étrange château : monsieur est un vampire, madame un fantôme et des créatures toutes plus étranges les unes que les autres peuplent l'endroit. Ces créatures profitent de la naïveté de la jeune Mélusine pour lui jouer quelques tours.
Voilà une lecture rafraîchissante entre deux pavés... J'ai découvert le personnage de Mélusine avec beaucoup de plaisir : une mignonne petite sorcière qui conserve quelques traits traditionnels comme l'usage du balai et des potions magiques, mais qui se veut également moderne puisqu'on est loin des verrues et du nez crochu. Mais, si j'ai apprécié le personnage éponyme, je lui ai préféré Cancrelune, son amie, sorcière elle aussi mais qui, comme son nom l'indique, éprouve quelques difficultés à mettre en application les leçons qui leur sont prodiguées à l'école de sorcellerie... Les gags où elle âpparaît sont ceux qui m'ont fait le plus rire. Car cette BD est drôle et parodie avec beaucoup d'humour les personnages les plus inquiétants : fantôme, vampire, momie...
Bien entendu l'ensemble ne vole pas très haut, mais le tout est gentillet et cette BD est parfaite pour une lecture détente. Je pense que je lirai la suite dès que j'en aurai l'occasion, d'autant que le tome deux s'intitule Le Bal des vampires. Voilà qui devrait me plaire!
Et toi Stephie? Prête à poursuivre l'aventure?
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A lire pour le plaisir
22 octobre 2009
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20:29
Eh oui, le mois d'octobre touche déjà à sa fin et c'est le bon moment pour faire le point sur les différents challenges et défis dans lesquels je me suis lancée...
Tout d'abord le défi littérature policière des cinq continents...

Bilan : un seul livre lu sur les cinq :
Millenium 1, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, Stieg Larsson
Un deuxième livre lu mais qui s'est révélé ne pas être un policier... : L'amour ne meurt jamais, James Patterson
Le titre asiatique m'attend sagement dans ma PAL, je vais essayer de limiter les dégâts...
Ensuite, le challenge Jane Austen ...

Bilan : deux livres lus seulement sur les sept que j'avais choisi de lire...
Orgueil et préjugés, Jane Austen
Lady Susan, Jane Austen
Un troisième m'attend dans ma PAL depuis le mois d'avril...
Le bilan n'est donc pas très glorieux à deux mois de la fin... J'en déduis donc que je ne suis pas faite pour les défis...
Et pourtant, je n'ai pas su résister au défi proposé par Marie sur son blog des Carabistouilles qui débutera en décembre et se poursuivra jusque décembre 2010.
Forcément, avec un thème aussi tentant que "J'aime les classiques" et un aussi joli logo, il était impossible de lui résister! Je suis incurable...
Pour relever le défi, il faudra lire un classique chaque mois.
N'hésitez pas à vous joindre à ce nouveau défi!
Et je vous donne rendez-vous dans deux mois pour le bilan annuel, en espérant améliorer un peu mes piteuses prestations d'ici là!
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Divers
18 octobre 2009
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07:00
La lecture du dimanche
Après avoir lu et apprécié La cité des Jarres , La femme en vert et La voix dans le cadre de nos lectures du dimanche, nous avons choisi de vous parler aujourd'hui de la quatrième enquête menée par le commissaire Erlendur Sveinsson.

L'histoire :
C'est lors d'un relevé qu'une jeune hydrologue découvre un squelette au fond du lac. L'endroit était encore immergé quelques jours auparavant mais l'asséchement du lac a permis de découvrir qu'un homme y a été jeté plus de quarante ans auparavant, lesté d'un vieil appareil d'écoute russe. Voilà un mystère parfait pour notre commissaire qui s'intéresse de très près aux disparitions. Il commence alors son enquête en faisant le tour des personnes disparues à cette époque qui auraient pu avoir un lien quelconque avec l'espionnage russe puisque le seul indice dont il dispose est cet appareil d'écoute. Parallèlement, nous suivons un groupe d'étudiants islandais en Allemagne de l'est, au lendemain de la seconde guerre mondiale : la terreur règne, le Parti pratique la surveillance réciproque et il est très mal vu de ne pas suivre l'idéologie en place...
On retrouve dans ce polar le talent d'Indridason. J'ai particulièrement apprécié de suivre en parallèle le moment de l'enquête et le moment des faits, cela rend le récit très vivant et favorise le suspense. Et cela fonctionne puisque je l'ai quasiment lu d'une seule traite! Un petit bémol cependant : j'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, notamment lorsqu'il est question du groupe d'étudiants, l'espionnage et la surveillance politique ne font pas partie de mes thèmes préférés et comme les clés ne nous sont données qu'au fur et à mesure, il m'a fallu un temps d'adaptation. Mais ensuite quel plaisir! Quelle intrigue! Indridason a cette force de savoir renouveler ses enquêtes tout en conservant ce qui fait sa force. Au bout de quatre romans, les pesonnages me sont devenus familiers et j'apprécie le fait de les retrouver d'un roman à l'autre. Je pense par exemple au personnage de Valgerdur, apparue dans La voix qui aurait tout aussi bien pu disparaître ici. Je pense aussi à Eva Lind dont on suit le parcours depuis le début. Certes, elle est moins présente dans ce roman, mais cela fait partie du personnage et de la relation mouvementée qu'elle entretient avec son père.
Bref, encore un très bon moment de lecture grâce à Indridason. Malheureusement, pour le moment, il n'y en a plus qu'un seul qui nous attend et il faudra attendre un peu pour le voir sortir en poche!
Je vous invite bien sûr à aller lire l'avis de Stephie! Je pense que cette fois encore, nous serons du même avis!
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Mes plus belles découvertes
15 octobre 2009
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18:03
Vous l’avez sans doute remarqué, mon blog tourne au ralenti depuis un petit moment. Il faut dire que cela fait plus de deux semaines que je me débats avec ce livre dont je ne parviens pas à voir le bout. Le combat fut rude, j’ai tenté de m’accrocher, mais il faut que je me rende à l’évidence : je capitule à la page 242… Non sans mal, puisque ce livre m’a été gracieusement envoyé par Ulike dans le cadre des chroniques de la rentrée littéraire…
L’histoire :
La scène se passe à Rome. Et tout commence avec un prologue très alléchant : l’appel d’un homme affolé qui a entendu des cris dans l’appartement voisin. Qu’y-a-t-il derrière cette porte ? Malheureusement la quatrième de couverture nous le révèle déjà « les corps sans vie d’un homme et d’un petit garçon. A côté d’eux, une adolescente grièvement blessée respire encore » alors qu’à la page 242 du roman, on ne sait toujours pas ce que les policiers vont découvrir dans l’appartement… En effet, le texte fonctionne ensuite tel une reconstitution heure par heure des événements qui ont mené jusqu’à ce drame( les indices donnés par cette quatrième de couverture trop bavarde m’ont permis de déduire certaines choses...). Jusque là, ça paraît intéressant et le concept l’est vraiment. Les premières heures nous présentent des scènes de vie avec des personnages totalement hétéroclites, de milieux et d’âges différents jusqu’à ce qu’un lien se tisse entre ces personnages.
Mais alors me direz-vous , pourquoi avoir renoncé ? A cause de l’écriture… C’est dense, c’est lourd, ça n’en finit pas !! Les chapitres sont très longs et ne permettent donc pas une lecture hachée, au risque de perdre le fil. Moi qui apprécie de pouvoir lire un peu dès que j’ai cinq minutes de libre, je vous laisse imaginer mon désarroi ! Ce livre est un bloc ! D’ailleurs, ouvrez n’importe quelle page, vous verrez que le texte est très envahissant, que les paragraphes se font très rares, qu’il n’est jamais permis au lecteur de souffler… Cela participait sans doute de cette volonté d’étouffer le lecteur « jusqu’à l’intolérable » comme nous prévient la quatrième de couverture. Et même les dialogues sont écrits à la chaîne, sans pause, sans retour à la ligne. Cela donne une sensation désagréable, un peu comme lorsque par gourmandise, on prend une trop grosse bouchée et qu’on se demande si on va réussir à avaler le morceau sans s’étouffer…. C’est d’autant plus frustrant que le morceau n’a pas si mauvais goût… car certains personnages ont su me toucher par leur justesse, notamment le petit Kévin, très attaché à sa maman qui lui fait jurer qu’elle ne mourra jamais. Ce même petit Kévin que la maman de Camilla refuse d’inviter à l’anniversaire de sa fille sous prétexte qu’ils ne font pas partie du même monde, alors que Camilla est follement éprise du petit garçon…
Vous l’aurez compris, ma déception est grande, parce que sous cette écriture indigeste se cachait une intrigue néanmoins touchante et intéressante ( ce qui explique aussi pourquoi je n’ai pas abandonné plus tôt). Je suis donc curieuse de lire d’autres avis sur ce livre à côté duquel je suis passée…
Vous retrouverez cette chronique sur le site des chroniques de la rentrée littéraire.
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Mes déceptions
11 octobre 2009
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Comme vous l'avez peut-être lu chez Stephie, pas de lecture du dimanche cette semaine, mais nous serons de nouveau au rendez-vous dès la semaine prochaine. En attendant, j'ai choisi de vous parler de ce livre que j'ai emprunté cette semaine dans mon CDI.
L'histoire :
Georgiu a perdu ses parents quelques jours après sa naissance. Elevé pendant quelques années par son oncle qui disparait lui aussi, il est finalement recueilli par le comte Dracula. Si tout le monde craint le château et reste à distance, Georgiu, lui, a une confiance aveugle en celui qu'il appelle son maître. Un jour, Dracula tombe sur une annonce : une réalisatrice cherche un château pour tourner son film sur Dracula. Le comte, qui vit la nuit, charge Georgiu de contacter cette femme et de lui proposer son château pour le tournage. C'est ainsi que Strigia Straw et son équipe s'installent au château. Mais très rapidement, des gens disparaissent et sont retrouvés avec d'étranges morsures dans le cou. Bien sûr, Dracula est le coupable idéal et on accuse Georgiu d'vaoir favorisé son retour. Mais ce dernier est persuadé de l'innocence de son maître.
Que dire? J'ai envie de répondre : "c'est de la littérature de jeunesse" mais ce serait injuste car il y a quand même certains livres de jeunesse qui sortent du lot. Ce n'est pas le cas de celui-ci. L'intrigue était bien trouvée pourtant et je pense qu'il y avait matière à travailler. Ceci dit, ce livre est destiné aux enfants à partir de 11/12 ans et peut-être que cela leur plaît. Quant à moi, je suis restée assez insensible à la plupart des ressorts... notamment l'histoire d'amour entre le narrateur et l'assistante de la réalisatrice qui m'a parue complètement artificielle... Le seul épisode à m'avoir tenue en haleine est celui concernant le bébé de Marina.
L'intrigue est une chose, le style en est une autre. Et là, quelle pauvreté, quelle platitude... Le récit est mené tantôt au présent, tantôt au passé composé, et je n'ai pas apprécié. Je pense qu'un récit au passé aurait gagné en qualité, car il ne s'agit pas d'un effet de style mais d'une recherche de la simplicité... L'avantage c'est que ça se lit vite, très vite... A voir ce que les élèves en penseront....
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Mes déceptions
4 octobre 2009
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La lecture du dimanche
J'avais envie de découvrir cet auteur depuis un petit moment, notamment pour sa réputation de glauquissime. Seulement Stephie n'avait pas très envie de me suivre ( c'est pourtant elle qui avait été la première à m'en parler). J'ai alors proposé ce titre dans le cadre d'une lecture commune et comme il a été choisi, elle a finalement décidé de le lire avec moi, nous en avons donc fait une lecture du dimanche.

L'histoire:
Macabre découverte dans un terrain vague : cinq corps de femmes mutilées : une cicatrice en Y sur le thorax, des marques étranges sur le crâne et un oiseau mort cousu à la place du coeur... Le tueur semble maîtriser quelques bases en matière de chirurgie. L'inspecteur Caffery, spécialisé dans ce genre d'affaires sensibles est chargé de l'enquête et devant l'ampleur du travail, une équipe de renfort est appelée. Les femmes qui ont pu être identifiées sont des prostituées héroïnomanes et elles ont doute disparu après s'être produite dans un même club privé. C'est là que Caffery commence son enquête qui va mettre au jour les pires perversions...
Vous le savez, j'aime le glauque, j'ai donc été servie avec ce thriller.... j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher, pressée d'en savoir plus sur ce meurtrier sadique... Drogue, prostitution, mutilation, nécrophilie, tout y est, sans oublier les détails. On touche le fond. Pourtant, je dois avouer que certains passages ne m'ont pas pleinement convaincue : assister à un remake de massacre à la tronçonneuse, ouais bof...je n'y ai pas vraiment cru.
Par contre, j'ai vraiment apprécié la manière dont la narration est menée : en effet, le lecteur suit tantôt le parcours du meurtrier, tantôt celui de l'enquêteur ayant ainsi toujours une longueur d'avance sur ce dernier. Ceci a un inconvénient, j'ai souvent deviné ce qui se cachait derrière les divers points sombres de l'enquête, perdant ainsi une part du plaisir lié au suspense. Mais la personnalité de Jack Caffery, l'enquêteur, a largement compensé ce léger désagrément. Je me suis très vite attachée à lui, et à son côté tourmenté qui m'a souvent rappelé le commissaire Erlendur que j'apprécie tant chez Indridason, notamment dans la tragédie liée à l'enfance mais aussi dans les relations difficiles avec le sexe opposé. J'aime suivre l'enquêteur à la fois dans son travail et dans sa vie privé, cela lui donne plus d'épaisseur et le rend plus humain.
Bref, un chouette thriller qui m'a donné envie de poursuivre avec l'auteur.
Et j'ai hâte, bien sûr, de connaître l'avis de Stephie sur ce roman!
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A lire pour le plaisir
27 septembre 2009
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La lecture du dimanche
Je vous parlais vendredi de L'ombre du vent que j'avais énormément apprécié, je vais vous parler aujourd'hui du jeu de l'ange que Stephie et moi avons choisi pour notre lecture du dimanche car nous avons toutes deux été sélectionnées par Blog-o-Book pour le recevoir.
L'histoire :
Lorsque son père se fait assassiner sous ses yeux, David Martin se retrouve orphelin. Mais Vidal, pour qui son père travaillait en tant que gardien, lui propose un poste inespéré de journaliste au sein de son entreprise. Passionné par les livres et écrivain, David fait peu à peu son chemin : on lui propose tout d'abord d'écrire un feuilleton pour le journal. Puis repéré par des éditeurs il signe un contrat de dix ans avec une maison d'édition. Seulement, on l'oblige à écrire sous un pseudonyme... et souffrant d'affreuses migraines, David a du mal à rendre les nombreuses pages qu'il s'est engagé à écrire chaque mois. C'est alors qu'il rencontre un éditeur français : Andreas Corelli qui lui propose un contrat alléchant : cent mille francs en l'échange d'un livre, un seul qui serait en quelque sorte une nouvelle religion. Mais David, toujours lié à ses premiers éditeurs et incapable d'écrire à cause de ses migraines hésite... jusqu'à ce que Corelli ajoute une nouvelle clause au contrat. Dès lors, David n'est plus maître de son destin et il assiste, presque impuissant à sa descente aux enfers.
Difficile de trouver les mots pour parler de ce livre... c'est une véritable merveille. J'avais beaucoup aimé le premier, j'ai adoré celui-ci que j'ai trouvé bien meilleur encore. Du début à la fin, j'ai été complètement transportée par cette lecture, avide d'en savoir plus, de comprendre. Je ne regrette pas d'avoir lu L'ombre du vent avant celui-ci, car même s'il est possible de le lire indépendamment, on retrouve de nombreux clins d'oeil à l'histoire de Daniel Sempere. Ainsi, j'ai retrouvé avec plaisir la librairie Sempere et fils et le Cimetière des Livres oubliés , des lieux dans lesquels on aimerait pouvoir réellement pénétrer. Certains thèmes sont également communs, notamment l'importance de la littérature, par le biais de l'écriture, aussi bien que de la lecture et son pouvoir sur le destin des personnages. Ces derniers sont d'ailleurs tous plus extraordinaires les uns que les autres, je me suis d'ailleurs beaucoup attachée aux deux personnages féminins qui gravitent autour du narrateur : Cristina et Isabella. La première pour son destin si tragique et la souffrance qui semble ne jamais la quitter, même dans les quelques moments heureux. La seconde pour son caractère bien trempé et sa relation particulière avec le narrateur à qui elle n'a pas peur de tenir tête.
J'ai également apprécié d'être plongée dans le fantastique. L'ensemble est traité avec beaucoup de talent, on quitte la réalité en douceur, sans procédés grossiers. Des éléments sont d'abord distillés dans le récit puis on plonge peu à peu hors de la réalité mais sans jamais véritablement perdre pied. D'ailleurs, la seule chose que je regrette c'est que la quatrième de couverture nous donne déjà les clés pour comprendre, et que j'aurais aimé découvrir les choses sans savoir.
Un mot de la fin : j'ai été véritablement époustouflée par la manière dont se termine le roman, à tel point que j'en ai eu les larmes aux yeux, chose assez rare pour être signalée. J'ai particulièrement aimé l'écho fait à L'ombre du vent qui a permis d'éclaircir certaines interrogations qui m'avaient suivie tout au long de ma lecture.
Pour moi, ce livre est un véritable chef-d'oeuvre, que je ne suis pas prête d'oublier. Et pour en avoir éjà discuté un peu avec Stephie, je pense pouvoir dire sans me tromper qu'elle sera de mon avis. Je vous invite donc à aller lire son article.
Je remercie bien sûr Blog-o-Book pour cette magnifique découverte, l'une des plus belles de cette année, ainsi que les éditions Robert Laffont.
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Mes plus belles découvertes
25 septembre 2009
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Lorsque j'ai vu que j'avais été sélectionnée par BoB pour recevoir le nouveau Zafon, je me suis dit qu'il fallait quand même que je commence par lire le premier qui était dans ma PAL depuis quelques mois déjà... Je ne sais pourquoi, ce livre me faisait un peu peur, peut-être parce que je suis souvent déçue par certains titres qui sont portés aux nues comme celui-ci a pu l'être...
L'histoire :
Le petit Daniel Sempere a dix ans lorsque son père lui fait découvrir le Cimetière des Livres oubliés. Dans ce lieu étrange et réservé aux initiés, on trouve des milliers de livres qui sont arrivés là parce que plus personne ne les lisait. Le rituel est toujours le même : le nouvel arrivant doit choisir parmi ces livres un titre qu'il gardera et protégera jusqu'à la fin de ces jours. Et lorsque le petit Daniel choisit un roman intitulé L'ombre du vent, il est loin d'imaginer les conséquences qu'aura ce choix sur le cours de sa vie. Ce livre a été écrit par un certain Julian Carax que tout le monde semble avoir oublié sauf Barcelo, un libraire de Barcelone qui propose à Daniel de lui racheter ce roman à un prix astronomique. Un inconnu semble également très intéressé par le roman qu'il ne souhaite pas lire, mais brûler... Intrigué, Daniel va tenter d'en savoir plus sur ce mystérieux Julian.
Que dire? Dès les premières pages j'ai été conquise par cette écriture poétique et par ce jeune narrateur qui nous raconte qu'il a perdu sa mère . Puis, la plongée au coeur des livres, mêlant réalité et fiction, l'inconnu qui cherche à acquérir le livre de Daniel semble en effet sorti tout droit du roman de Julian Carax. Je me suis attachée à chacun des personnages, tant ils sont dépeints avec exactitude, tant ils ont chacun une personnalité propre, tant leur caractère est creusé. Chacun des lieux décrits est magique, et si habituellement, les passages descriptifs me lassent rapidement, j'ai ici apprécié la manière dont le lieu se mêle à l'histoire, la librairie, les Cimetière des Livres, la demeure Aldaya... les secrets y sont enfouis et il semble que les murs pourraient parler... Bref, j'ai tout aimé de tout ce roman. Je n'ai qu'un regret , l'avoir lu à un moment où j'avais peu de temps pour lire. De ce fait, ma lecture s'est étalée sur presque deux semaines alors que j'aurais sans doute pu le dévorer en quelques jours. D'ailleurs, j'ai commencé le jeu de l'ange dont je vous parlerai très bientôt, et j'avance beaucoup plus vite, ayant retrouvé un rythme de lecture presque normal.
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Mes plus belles découvertes
22 septembre 2009
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Lorsque Blog-o-Book a proposé dimanche dernier un partenariat avec les éditions toutes récentes Aux forges de Vulcain, j'ai eu envie de découvrir ce premier roman de l'auteur au titre prometteur et intriguant.
L'histoire :
Ce livre est en fait divisé en deux parties que j'évoquerai en deux temps tant elle m'ont semblées différentes...
Question de l'être et beauté féminine est l'histoire d'Aldo, un jeune homme très sensible à la beauté des femmes qu'il croise dans la rue : un parfum, le tissu d'une jupe, autant de détails qui lui donne envie d'aborder les jeunes femmes pour les inviter à prendre un verre. Puis il y a la rencontre avec Flora, l'une de ces jeunes femmes qu'il aborde, et qui deviendra un peu plus qu'une passante.
J'ai apprécié ce premier récit qui se lit assez vite, les chapitres sont courts, regroupés en cinq livres précédés chacun d'une citation. Aldo est un jeune homme qui se pose beaucoup de questions, qui semble être en quête de ce qui manque à son bonheur. Cela donne lieu a de nombreuses réflexions philosophiques qui m'ont parfois lassée. L'auteur enseigne la philosophie et cela se sent, parfois trop d'ailleurs. Si certaines pensées philosophiques se fondent bien dans le récit, d'autres m'ont parues superflues. J'ai eu la sensation parfois que l'auteur cherchait à étaler sa culture. Par contre, j'ai apprécié les nombreux clins d'oeil aux oeuvres littéraires, telles que les Fleurs bleues de Queneau ou Nadja de Breton. Sans doute parce que ces oeuvres me parlent davantage que celles de Schopenhauer ou Hegel.
La seconde partie du livre intitulée Comment errez-vous? m'a davantage déstabilisée. Divisée en six parties très disparates, l'errance y est maître en effet. Et le premier chapitre est particulier marquant puisqu'on change totalement de ton par rapport au début du livre, on tombe brusquement dans le familier, les conversations MSN et les néologismes.Le tout sur fond de prophète diabolique. Et l'ensemble se termine par un poème intitulé Le temps de la pensée. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé puisque je l'ai lu d'une traite - il faut avouer que ça se lit vraiment très rapidement- mais j'ai eu du mal à faire le lien entre ces différents chapitres et à comprendre où l'auteur voulait en venir.
Bref, une lecture originale, agréable et qui ne laisse pas indifférent. J'ai hâte de connaître l'avis des autres blogolecteurs.
Je remercie bien sûr BoB et les éditions Aux forges de Vulcain pour cette découverte.
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A lire pour le plaisir