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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 11:24

J'avais repéré ce livre chez Moka il y a quelques mois déjà, et comme tout vient à point à qui sait attendre, j'ai eu l'occasion de me plonger dedans puisqu'on me l'a prêté... Par contre, je n'ai pas trouvé de visuel avec la première de couverture que j'ai eue entre les mains. Disons qu'il s'agit exactement de la même sauf que le fond est blanc, et je dois reconnaître que je la préfère largement à ce jaune qui agresse les yeux...

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Ce livre est une autobibliographie. Annie François nous confie donc ce que représentent les livres pour elle et la relation qu'elle entretient avec eux depuis toujours. Le livre est divisé en nombreux chapitres très courts qui portent sur une foule de sujets en lien avec la lecture : Annie François nous parle de ses livres, ceux qu'elle emprunte, ceux qu'elle possède, ceux qu'elle jette aussi... Elle nous parle aussi de cette relation presque charnelle avec eux : la poussière qui les recouvre, le bruissement des pages que l'on tourne, l'odeur qui les caractérise. Elle nous confie également quelques-unes de ses expériences de lectrice : la lecture dans le métro, la lecture dans le bain et cette envie irrépressible qu'elle a eu un jour de plonger l'un de ses livres dans l'eau, les moments de partage avec son concubin lui-aussi lecteur... Ce livre est une succession de petits tableaux tantôt émouvants, tantôt drôles, tantôt agaçants aussi je dois le reconnaître!

Oui, parce que le lecteur ( moi en l'occurence ) s'identifie forcément à l'auteur en lisant ce livre et compare donc sa propre expérience avec celle d'Annie François, qui je dois l'avouer m'a parfois fait sortir de mes gonds... J'ai déjà eu l'occasion de vous en parler, les livres sont pour moi sacrés et je ne supporte pas qu'on écrive dessus, qu'on les corne, qu'on les malmène... C'est sans doute très bête mais j'aime qu'un livre garde son aspect neuf. Alors imaginez mon effroi quand j'ai lu que pour alléger les livres trop lourds à transporter sur la plage, Annie François en arrachait les pages au fur et à mesure, pages qu'elle dispersait de poubelle en poubelle! Sacrilège! Qu'est-ce que c'est que cette idée de consommer le livre comme un vulgaire paquet de mouchoirs? Un livre, ça se respecte ma bonne dame!
Bon, j'avoue, j'exagère un peu parce que finalement, j'ai aimé cette lecture. L'auteur partage avant tout son amour des livres et je me suis retrouvée aussi dans certaines de ses habitudes... notamment dans cette difficulté à prêter. Je suis très possessive avec mes livres et je les prête très rarement. J'en emprunte également très peu parce que je ne supporte pas de devoir me séparer d'un livre que j'ai aimé. D'ailleurs, l'auteur explique cela très bien : Je souhaiterais le garder pour le relire. Je vais l'acheter, d'ailleurs. Mais il aura l'air tout couillon, lu mais pas même ouvert. Ce que j'aimerais, c'est garder cet exemplaire là et rendre le neuf. Mais voilà, le prêteur n'est pas d'un autre bois que moi. Il aime son exemplaire, qui est un peu devenu le mien. La situation est d'autant plus cocasse que ce livre, on me l'a prêté, comme je vous le disais plus haut. Mais que la prêteuse se rassure, je n'ai pas l'intention de faire main basse sur cet exemplaire et de lui en substituer un autre! Une précision cependant : contrairement à Annie François, je ne garde pas pour relire car je déteste ça... Je garde parce que ces livres font partie de moi, de ma vie. J'ai envie de comparer ça aux photos. Elles permettent de figer un moment de notre vie, d'arrêter le temps en quelque sorte et de revivre le moment à l'infini. D'ailleurs, tout comme je garde les photos un peu floues, un peu ratées, je garde également les livres que je n'ai pas aimés, voire détestés. Parce qu'eux aussi font partie de mon histoire.

 

Finalement, je m'aperçois qu'au lieu de vous parler de ce livre, je vous parle beaucoup de moi... Sans doute parce qu'il invite le lecteur à réfléchir sur sa propre autobibliographie. Dans ce cas, le pari est gagné!

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 17:52
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Fidèle aux bonnes résolutions prises en début de semaine, je réponds aujourd'hui au gentil tag de Mango qui m'a décerné ce certificat d'amitié sincère il y a quelques jours. Gio me l'avait d'ailleurs déjà attribué en 2009 ( et peut-être d'autres d'ailleurs, n'hésitez pas à me le rappeler en commentaire afin que j'édite ).

Il est vrai que la blogosphère est un vaste lieu de partage qui réserve de belles rencontres et sur laquelle se tissent de véritables liens. Si j'ai le plaisir de connaître quelques blogueuses en vrai, j'ai aussi le plaisir de lire chaque jour des personnes qui me sont devenues familières et que j'aimerais beaucoup rencontrer également.

Il va donc être difficile de taguer à mon tour quelques-unes d'entre elles, d'abord parce que toutes le méritent mais aussi parce que ce tag a déjà beaucoup circulé ces dernières semaines...
Je décerne donc ce certificat à
La sardine, à Leiloona, à Pauline et à toutes celles qui passent me lire régulièrement.  

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 20:24

Je vous parlais il y a quelques semaines des Monstres au cinéma, un documentaire publié chez Armand Colin, dans une nouvelle collection intitulée Les fiches de Monsieur Cinéma. Je vous avais fait part également de mon envie de découvrir un autre titre de cette collection dédié aux grands pervers. C'est maintenant chose faite.

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Les grands pervers sont abordés ici par sexe. La première partie est consacrée aux hommes et c'est de loin la plus longue... Qu'ils soient voyeurs, exhibitionnistes, fétichistes ou criminels, les pervers au masculin ont une place de choix dans le cinéma : de James Stewart à Hannibal Lecteur en passant par Jack l'éventreur ( à qui toute une partie est consacrée ), on croise ici de grandes figures qui nous ont déjà tous fait trembler. La seconde partie concerne les femmes, et rassurez-vous mesdames, cette partie est la plus courte, preuve que les femmes sont plus saines que ces monsieurs en matière de perversité  . L'auteur aborde ensuite le couple sado-masochiste ( je sens que je vais recevoir d'étranges visiteurs suite à cet article, hum... ) : tantôt c'est la femme qui devient chienne, tantôt l'homme devient pantin. Enfin, la dernière partie s'intéresse aux institutions perverses et aux pervers historiques et plusieurs thème très intéressants sont abordés comme l'Eglise, et notamment la pédophilie ( et je n'ai pu m'empêcher de faire le lien avec le livre dont je vous ai parlé dimanche ), le nazisme ou encore l'armée...

J'avais apprécié l'ouvrage dédié aux monstres malgré quelques petits bémols. Eh bien, je peux dire que j'ai préféré ce volume et cela, pour plusieurs raisons. D'abord, j'ai retrouvé avec plaisir un livre de qualité, avec des illustrations magnifiques et nombreuses. Je me suis longuement arrêtée sur une illustration de Brigitte Bardot dans La femme et le pantin, déjà parce que cette femme était absolument sublime mais aussi parce que j'ai été bluffée par l'actrice qui a été choisie pour jouer son rôle dans le film consacré à Gainsbourg qui sortira prochainement : Laëtitia Casta. Ensuite, je me suis davantage reconnue dans cet ouvrage ( n'y voyez aucune confidence concernant une éventuelle perversité... ) parce que je connaissais une bonne partie des films évoqués et qu'une plus grande place est laissée aux films récents. L'auteur évoque par exemple Millénium ou encore La chute dont je vous avais parlé
ici même. Et ce qui selon moi fait la force de cet opus c'est l'étroite relation entretenue avec la littérature. De nombreux pervers cinématographiques sont en effet directement inspirés de la littérature : on croise ainsi la Marquise de Merteuil, Carmen, Lolita, Milady mais aussi Sade. Je me suis régalée en lisant ces pages! Et je ne peux que vous en conseiller la lecture.

Je remercie Elodie Royez des éditions
Armand Colin qui m'a permis de poursuivre ma découverte de cette chouette série.

Edit : Je vous invite à aller lire l'avis de Marie L également.

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 17:48

Je vous parlais la semaine dernière de L'assasin de papa du même auteur et du plaisir que j'avais eu à découvrir ce livre. J'ai lu en parallèle celui-ci, qui ne m'a malheureusement pas laissé une aussi bonne impression.

 

 

Image hébergée par servimg.comL'histoire :

En rentrant chez lui, dans un HLM des Chaumettes, Jésus ( prononcez Réssouss ) assiste à l'agression de Chun, un jeune chinois par une bande de mauvais garçons : les Roxy Band.  Jésus n'en mène pas large mais il ne peut se résigner à ne pas intervenir.  Et c'est en laissant tomber sa pile de livres sur le sol qu'il met les voyous en fuite. Chun le remercie à peine et repart en boîtant. Un peu plus tard, en se rendant à la boulangerie, Jésus croise Ly-Su, la soeur de Chun qui lui confie une boîte. Elle lui explique que c'est cette boîte que voulaient les Roxy et lui demande de la conserver quelques jours sans l'ouvrir. Elle-même ne semble pas savoir ce que contient la mystérieuse boîte... Mais dès le lendemain, les Roxy Band attendent Jésus à la sortie de l'école... et les ennuis commencent...

Ce qui fait l'intérêt du récit, c'est cette fameuse boîte dont tout le monde souhaite s'emparer. Le lecteur, tout comme Jésus le narrateur,  se demande tout au long du livre ce qu'elle peut bien contenir et le suspense est maintenu jusqu'au bout. Mais à part ce mystère, je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire : il y a de l'action, certes mais cela se résume bien souvent à des bagarres. De plus,  le narrateur étant le jeune garçon, j'ai eu du mal à accrocher au langage utilisé. Pourtant c'était déjà le cas dans l'assassin de papa et cela ne m'avait pas frappée. J'ai l'impression que l'auteur a voulu mimer ici un parler de banlieue avec plus ou moins de succès. Pour finir, un mot de la fin, je l'ai trouvée peu crédible, déjà par la révélation du contenu de la boîte et de son origine, mais aussi par ce qu'elle devient. Les élèves eux, ont apprécié cette lecture pour son suspense ( ils voulaient tous savoir ce que contenait la boîte ), ses actions ( et là ce sont surtout les garçons qui ont apprécié ) mais aussi pour sa facilité.

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 07:00

La lecture du dimanche

Fidèles à notre rendez-vous dominical, nous avons choisi aujourd'hui de vous parler de ce livre qui est sorti en librairie le  7 janvier. Nous avions prévu un autre titre, mais quand nous avons reçu celui-ci, nous étions aussi impatientes l'une que l'autre de le lire. Il n'a donc fait qu'un passage éclair dans nos PAL.

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L'histoire:

Fochs est doyen au sein d'une secte religieuse : les Sanguistes. Son sommeil est fortement perturbé par des rêves et des pensées pédophiles. Ces pensées, il les exprime à voix haute dans son sommeil, et sa femme lui demande de consulter un psychiatre pour l'aider à s'en libérer. C'est Feshtig qui reçoit Fochs et qui écoute ses terribles confessions. Mais très vite, Feshtig se met à douter : les rêves de l'homme d'église sont, en effet, très proches de la réalité : une adolescente a été assassinée et deux jeunes garçons l'accusent de les avoir purifiés d'une manière peu banale lors d'entretiens. Fochs, bien sûr clâme son innocence et il est soutenu dans cette voie par ses supérieurs hiérarchiques qui tentent par tous les moyens d'étouffer l'affaire.

Dès la première page, j'ai su que j'allais aimer ce livre. Certes, le sujet est difficile et certaines scènes sont insoutenables puisqu'il est question de violences sexuelles sur enfants. C'est d'autant plus difficile que ces sévices sont commis par un homme d'église qui représente l'autorité religieuse et en qui la communauté a une confiance aveugle. Pourtant, une fois commencé, il est presque impossible de le lâcher. La composition du livre encourage cette avancée dans la lecture et donne au lecteur une forme d'omniscience. En effet, plusieurs points de vue s'entremêlent et les formes sont variées : lettres échangées entre les autorités de l'église et l'institut dans lequel travaille Feshtig, carnets du psychiatre et récit à la première personne mené par Fochs. Ainsi, le lecteur sait dès le début que Fochs est coupable et assiste, médusé, à l'aveuglement dont semble faire preuve l'église. Un sentiment de révolte qui grandit au fur et à mesure de la lecture : au début, on peut comprendre que les supérieurs de Fochs croient en sa bonne foi mais ensuite les preuves et les détails discordants s'accumulent mais rien ne change. Fochs est couvert envers et contre tout, le but étant d'éviter absolument le scandale. En cela, la fin du roman est tout à fait incroyable. Brian Evenson révèle ici au grand jour l'hypocrisie et les manipulations au sein de l'église et je n'ai aucun mal à croire qu'il ait été contraint de quitter l'Eglise mormone à cause de ses écrits jugés "blasphématoires".
Ce que j'ai apprécié également, c'est la manière dont l'auteur traite la folie du personnage. Lorsque Fochs commet ses crimes, c'est un peu comme si un autre lui-même agissait. Cet autre prend la forme d'un homme à la tête sanglante que Fochs identifie difficilement. Est-ce le Christ? Le Diable? Difficile de répondre à cette question autant pour le doyen que pour le lecteur qui est lui aussi perdu lorsque le surnommé Tête Sanglante apparaît. Je me suis demandée à certains moments si on ne flirtait pas avec le fantastique avant de prendre position pour une manifestation de la schizophrénie du personnage. Mais je serais curieuse de connaître l'avis d'autres lecteurs sur ce point.

Une lecture forte et profondément dérangeante que je ne peux que vous conseiller. Je vais d'ailleurs tâcher de me procurer un autre de ses romans tant j'ai envie d'en savoir plus sur l'univers de cet auteur.
Je vous conseille également d'aller lire l'avis de Stephie que j'ai hâte de découvrir, sachant qu'elle est souvent réticente lorsqu'il est question de pédophilie.
Et je remercie Solène des
éditions le cherche midi pour cette lecture que je m'empresse de classer dans mes plus belle découvertes.

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 07:00

Je vous propose aujourd'hui une nouvelle lecture grâce à un partenariat avec le forum Livraddict et les éditions Nil ( Robert Laffont ). Et comme je le lisais en même temps que Marie des Carabistouilles, nous avons décidé d'en faire une lecture commune.

Image hébergée par servimg.comL'histoire :

Harry Rent vient de perdre subitement son épouse. Cela faisait quelques années déjà que le couple se délitait. La passion avait peu à peu laissé place à l'incompréhension car Anna et Harry ne sont pas du même monde. Anna est issue d'une très riche famille dans laquelle on a du mal à accepter Harry. En effet, ce dernier radiologue, est en plus quelqu'un de très maladroit. Et Harry avait peu à peu pris ses distances en se consolant dans les bras de prostituées. Echouant dans tout ce qu'il entreprend, Harry décide, à la mort de sa femme, de changer, d'en finir avec le mensonge et tel Edmond Dantès, son modèle, de donner un nouveau tournant à sa vie. Et c'est sa rencontre avec Molly, une jeune serveuse, qui va constituer ce tournant. Harry décide de tout faire pour la conquérir, mais sa lutte contre les maladresses se révèle bien laborieuse et chaque fois qu'il entreprend quelque chose, cela tourne rapidement à la catastrophe.

Après une lecture comme
Hunger games difficile de se plonger dans ce roman... J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'univers d'Harry et à suivre les péripéties de ce drôle de personnage. Puis, je me suis laissée entraîner par cette histoire. Harry est à la fois drôle, émouvant, agaçant et attachant. Disons que sa gaucherie est souvent drôle mais que cela tourne parfois à la caricature. Trop, c'est trop, et il en perd de sa crédibilité... Les catastrophes s'enchaînent et on finit par les voir venir avec leurs gros sabots. Ainsi Harry, ému à l'idée de demander sa future femme en mariage fait tomber la bague qu'il lui a achetée dans les toilettes au moment où il tire la chasse d'eau, et il lui fait ensuite sa demande après qu'elle l'a surpris le bras dans la cuvette. La situation est cocasse mais l'auteur donne sans cesse l'impression de jouer dans la surenchère. Et pourtant, j'ai fini par m'attacher à cet homme paumé, parce que finalement, s'il fait sans cesse souffrir son entourage tant il s'y prend mal, il souffre beaucoup lui aussi. Mais les personnages les plus touchants sont pour moi les personnages féminins qui gravitent autour d'Harry : Anna, sa femme, Molly, la jeune serveuse qui a l'âge d'être sa fille mais qui lui a retourné le coeur, et Lucille, la collègue de cette dernière, que la vie n'a pas épargnée et dont Harry va se servir pour séduire Molly.
D'ailleurs, j'ai apprécié l'importance donnée au personnage d'Anna. En effet, on apprend sa mort dès le premier chapitre mais le récit alterne ensuite entre passé et présent. Le lecteur assiste en parallèle à la construction de l'ancien Harry et à celle du nouveau. Cela donne également un rythme intéressant au récit, et atténue certaines lenteurs. En effet, certains passages m'ont ennuyée comme le chapitre dans lequel Harry se rend au cours de Cycle Evolution et où on suit dans le détail l'heure de vélo en salle... L'envie de connaître la suite m'a incitée à tourner un peu plus les pages et au final je l'ai lu assez rapidement.

Mon avis est mitigé donc. Une lecture agréable que je qualifierais de gentillette et qui m'a fait passer un bon moment de lecture sans pour autant être transcendante. Je pense que je n'en garderai pas un souvenir impérissable.

Je remercie bien sûr Livraddict et les éditions Nil pour cette découverte et je vous invite à aller lire l'avis de
Marie que j'ai hâte de découvrir également.

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 17:30

J'ai été tagguée plusieurs fois à la fin de l'année 2009... et je m'excuse auprès de celles qui m'avaient tagguée mais je n'ai pas eu le temps de jouer le jeu : il faut dire que la fin d'année a été assez mouvementée et surtout épuisante. Alors j'ai préféré utiliser mon temps libre pour vous parler de mes lectures. Mais comme de bonnes résolutions (hahaha ) sont venues avec la nouvelle année, je réponds à mon premier tag et c'est Catherine de La culture se partage qui est en à l'origine.

Et ce tag me convient parfaitement puisqu'il s'agit d'énoncer

http://idata.over-blog.com/0/52/78/10/divers/Resolutions2010.jpg
Je ne devrais donc pas avoir trop de difficultés à répondre à ce tag puisque je ne tiens jamais mes bonnes résolutions!! D'ailleurs, ça fait quelques années que j'ai cessé d'en prendre...

Ma première bonne résolution sera donc de répondre assidûment aux différents tags qui me seront proposés. Oui, oui, je vous vois rire d'ici! Mais on a bien précisé "que je ne tiendrai pas en 2010".

La seconde sera d'être plus organisée, et surtout moins flemmarde.  J'ai une fâcheuse tendance à accumuler papiers et bouquins un peu partout. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir un grand bureau avec tout ce qu'il faut pour ranger...

La troisième sera d'acheter moins de livres. Celle-ci,  il est plus que certain que je ne la tiendrai pas...

Voilà, et je tague à mon tour
Stephie, Neph, Gio, Mariel, Manu et Calypso
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 20:06

Le livre dont je vous ai parlé hier ne semble pas vous inspirer beaucoup... Je pense que mon article du jour devrait davantage vous plaire et motiver les foules! J'avais repéré ce livre au mois de décembre sur de nombreux blogs, et je n'avais qu'une envie, vus les nombreux avis enthousiastes : le découvrir ! Stephie s'est une fois de plus transformée en Mère Noël et me l'a offert pour mon plus grand plaisir!

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L'histoire :

Les temps ont changé sur le continent américain : la population est répartie en districts dirigés par le Capitole. Les temps sont difficiles et la nourriture se fait rare dans certains districts. Pour éviter une nouvelle rebellion, le Capitole organise chaque année les Hunger Games afin de montrer sa domination et son autorité. Un garçon et une fille sont tirés au sort dans chaque district puis emmenés dans une arène. Il ne peut y avoir qu'un seul gagnant : le dernier survivant. Bien entendu, tout ceci est diffusé en direct à la télévision.
Lorsque Prim est tirée au sort, sa soeur Katniss se porte aussitôt volontaire pour la remplacer. Elle devra affronter les 23 autres candidats pour sauver sa peau.

J'avais été prévenue! J'ai dévoré ce livre en moins de 24h! Une véritable addiction et je ne peux qu'approuver les propos de Stephen King reproduit en 4è de couverture : " Impossible de lâcher ce livre ; c'est comme si votre vie en dépendait." Et en effet, je me suis réveillée à trois heures du matin avec l'envie irrésistible de poursuivre ma lecture! Heureusement pour moi, j'ai suivi le conseil de Stephie : lire ce livre le weekend!
Et pourtant, je ne suis particulièrement fan de la science-fiction. Et pourtant, ce livre n'est pas particulièrement bien écrit. Et pourtant, l'intrigue est bourrée de clichés : oui, parce que parmi les milliers de jeunes garçons, c'est Peeta, le fils du boulanger, amoureux transi de Katniss depuis leur plus tendre enfance qui est tiré au sort et on voit venir certains événements avec leurs gros sabots... Oui, mais voilà, du début à la fin, je me suis trouvée catapultée dans l'arène avec Katniss qui est la narratrice, j'ai frémi avec elle, j'ai souffert... Je me suis révoltée comme elle contre cette société qui semble avoir perdu toute raison, qui regarde avec plaisir ces jeux dans lesquels leurs enfants s'entretuent et qui peuvent même envoyer des cadeaux à leurs candidats préférés pour les aider à éliminer leurs adversaires. Je me suis insurgée contre le Capitole, ce "gouvernement" qui fait régner la terreur, qui parque les hommes dans des districts qui ne peuvent communiquer entre eux et qui sont même entourés d'une clôture électrique! Le récit se déroule dans le futur mais j'ai bien souvent eu l'impression d'un retour en arrière. Mais là où l'auteur a su faire très fort, c'est que, malgré cette haine du principe, on ne peut s'empêcher de se prendre au jeu, et de sauter de joie chaque fois qu'un nouvel adversaire est éliminé. On se surprend à détester des personnages comme Cato, la brute épaisse, et à souhaiter leur mort. Ni plus, ni moins! Il faut dire que Katniss est particulièrement attachante, qu'elle a un sang-froid et une force de caractère à vous faire pâlir et qu'on ne rêve que d'une chose : la voir gagner!

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce livre et j'ai hâte de voir arriver le mois de mai pour pouvoir me plonger dans le deuxième tome. Je me suis même demandée si ce n'était pas l'occasion de me remettre à l'anglais mais j'ai peur de passer à côté d'une partie de l'intrigue. Ce roman fera incontestablement partie de mes coups de coeur de l'année, qui pourtant, ne fait que commencer! La barre est haute!

Je remercie encore Stephie pour ce cadeau et je vous invite à aller sur BOB pour lire d'autres avis tous plus enthousiastes les uns que les autres!

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 10:54

Je vous propose aujourd'hui ce livre lu dans le cadre du travail. Je ne l'ai pas vraiment choisi puisque selon les établissements, les livres qui sont à notre disposition sont plus ou moins variés et dignes d'intérêt...

Image hébergée par servimg.comL'histoire :

Valentin vit seul avec son père depuis la mort de sa mère, dans un quartier chic de Paris. Mais Valentin et son papa n'ont ni maison, ni appartement, ils vivent sous un pont dans une vieille péniche abandonnée. Ils déposent chaque jour devant eux la vieille boîte Valda pour obtenir quelques pièces, se rendent sur les lieux de marché lorsque ceux-ci sont terminés pour récupérer quelques légumes et survivent ainsi tant bien que mal. Jusqu'au jour où tout bascule : le père de Valentin ramasse les mégots jetés par un conducteur afin de s'en fabriquer une cigarette. Seulement, le lendemain il réalise en voyant le journal que cet étrange homme qui portait des lunettes de soleil en fin de soirée n'est autre que l'assassin qui sévit actuellement en étranglant ses victimes avec leur sac à main. Témoin oculaire, le père de Valentin ne peut pourtant pas témoigner auprès de la police puisque le jeune garçon, qui n'est pas scolarisé, risque de lui être enlevé...

En voilà une bonne surprise! Certes, ce livre se lit en quarante-cinq minutes pour un adulte et les caractères sont bien gros, mais n'oublions pas qu'il se destine aux enfants à partir de onze ans. Et j'ai trouvé ce livre très intéressant sur les valeurs qu'il transmet. En effet, il nous montre que les sans-abri ne l'ont pas toujours été et que parfois la descente aux enfers peut se faire rapidement. Ainsi, Valentin vivait heureux avec ses parents jusqu'à ce que sa maman décède et que son papa ne perde pied. Malika Ferdjoukh insiste également sur le fait que même lorsque l'on a tout perdu, on peut rester quelqu'un d'honnête et de respectable mais surtout que tant qu'il reste l'amour, tout espoir n'est pas perdu. Ainsi, même si Valentin n'est pas scolarisé, son père lui assure l'instruction, de manière assez bancale certes, mais cela reste un sujet important. On peut avoir l'impression en tant qu'adulte d'un trop-plein de bons sentiments mais je pense que les élèves ont été sensibles à cet aspect du livre. Ils ont également été sensibles aux nombreux rebondissements tout au long du livre ainsi qu'au suspense que l'auteur a su créer, ils se sont identifiés au jeune personnage - qui est le narrateur de cette histoire - et ont frémi avec lui lorsque son père a disparu. Quant à moi, je dois avouer que je me suis laissée également prendre au jeu...

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 09:00

La lecture du dimanche

Pour cette nouvelle lecture du dimanche, nous avons choisi de vous parler de ce livre qui nous a été gentiment envoyé par
les éditions Gallmeister. Ce livre paru en librairie cette semaine a déjà beaucoup fait parler de lui sur la blogosphère.

0305-20Cover-20SUKKWAN.jpgL'histoire :

Jim a acheté une petite île au sud de l'Alaska pour y emmener son fils de treize ans Roy. Il souhaite lui offrir une expérience inoubliable : vivre un an au plus près de la nature, loin de toute civilisation. Il espère ainsi renouer avec ce fils qu'il ne voit plus depuis qu'il a quitté sa maman. Quelques provisions, des couvertures et une radio, voilà tout ce qu'ils emportent sur l'île où se trouve déjà une petite cabane. Mais très vite, Jim est dépassé par la situation. Les conditions sont difficiles : il faut trouver de la nourriture, la conserver dans un endroit sûr, construire un abri où stocker le bois pour qu'il puisse sécher mais aussi affronter le froid et la neige. Roy souffre de plus en plus, regrettant presque d'avoir accepté de suivre son père mais il souffre en silence pour ne pas décevoir Jim qui devient pour lui chaque jour un peu plus un étranger. En effet, son comportement est étrange : il pleure chaque nuit et prend des risques insensés... Jusqu'au point de non retour : un drame inexplicable et inattendu qui l'aventure original en tragédie époustouflante.

Ce livre est écrit en deux parties qui m'ont inspiré des sentiments totalement différents. La première partie raconte l'installation de Jim et Roy sur leur île, les difficultés qu'ils rencontrent, le découragement parfois. Jim apparaît comme un personnage idéaliste - il a sans doute lu Robinson Crusoé - et un peu fou pour ne pas dire totalement inconscient... Quelle idée de s'isoler ainsi avec son fils pour une longue année dans un endroit isolé et hostile, avec pour tout moyen de communication avec l'extérieur une radio qui ne fonctionne pas? Autant dire que le personnage de Roy m'a été d'emblée plus sympathique et que je me suis beaucoup inquiétée pour lui d'autant que la quatrième de couverture annonçait un "drame violent". Seulement ce drame, on l'attend, et on l'attend longtemps! Bien sûr de nombreux incidents surviennent préparant l'événement mais je dois reconnaître que les scènes de chasse, de pêche et de coupe du bois ont fini par me lasser... Il faut dire que je ne suis pas particulièrement réceptive dès lors que la nature prend le dessus et devient un personnage à part entière. Et puis la première partie se clôt à la page 113... Et là! J'ai été complètement soufflée! Ce drame que j'attendais, je me le suis pris en pleine face. Autant dire que j'avais eu le temps durant toute la première partie de forger de nombreuses hypothèses mais que j'étais bien loin du compte!
Mon intérêt a donc été ravivé dans la deuxième partie, et s'il m'avait fallu deux jours pour lire la première, j'ai dévoré la seconde en une heure, ayant du mal à croire ce que j'étais en train de lire. Je ne peux trop en révéler sans gâcher votre plaisir de lecture mais sachez qu'en grande amatrice d'histoires noires et dérangeantes, j'ai été comblée! 

Mon avis est donc partagé mais je pense finalement que la seconde partie rattrape amplement la première et que cette histoire devrait me rester en tête un petit moment. D'ailleurs, n'oublions pas que l'auteur signe ici son premier roman et que cela nous promet de futures lectures très intéressantes. Je ne manquerai pas de suivre le parcours de David Vann qui a d'ailleurs su aiguiser ma curiosité en dédicaçant le livre à son père James Edwin Vann dont le nom ressemble étrangement à celui de Jim qui est un diminutif pour James Edwin Fenn. Je doute qu'il ne s'agisse que d'une simple coïncidence...

Je vous invite à aller lire de ce pas ce que
Stephie en a pensé.
Et je remercie Marie-Anne des
éditions Gallmeister pour sa confiance.

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