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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 18:14

Plus jeune, j'ai lu énormément de témoignages, c'est un genre qui me plaisait beaucoup mais duquel je me suis peu à peu détournée... Alors, quand Livraddict a proposé un partenariat avec les éditions JC Lattès pour lire ce témoignage d'une jeune femme atteinte de diabète insulinodépendant, j'ai eu envie de renouer avec ce genre et d'en apprendre un peu plus sur cette maladie.

 

 

Image hébergée par servimg.com

L'histoire,

 

Amélie, surnommée Dame Langouste par son papa, voit sa vie basculer alors qu'elle n'a que seize ans. Son état se dégrade peu à peu, elle a la sensation de se dessécher, elle maigrit, elle se sent mal, mais il faudra plusieurs semaines avant que ne soit posé un nom sur sa maladie : diabète insulinodépendant. Une maladie dont on ne guérit pas. Une maladie mortelle avec laquelle, cependant, on peut aussi vivre. Des traitements contraignants : le contrôle du taux de sucre dans le sang, les piqûres quotidiennes... Une maladie qu'Amélie rejette, avec laquelle elle joue, mettant parfois sa vie en danger, refusant de devenir l'esclave de son diabète. Mais une maladie qu'elle apprivoisera avec le temps et avec laquelle elle apprendra à vivre...

 

Je dois dire que ce livre me laisse assez perplexe et que mon avis est très partagé... J'ai beaucoup aimé les premiers chapitres, l'ambiance créée autour du clan Schoendoerffer, la maison de vacances, l'histoire des grands-parents... Je suis donc entrée très facilement dans le roman, je me suis attachée aux personnages, notamment à Amélie, et j'ai été très touchée par la découverte de sa maladie. Les choses sont dites telles qu'elles sont, sans fausse pudeur : j'ai aimé le caractère de la jeune femme, la manière dont elle "lutte" contre la maladie, entre soirée arrosée et errance amoureuse. Je l'ai sentie à la fois sensible et terriblement battante. Un auto-portrait touchant donc.

 

Mais là où j'ai été moins convaincue, c'est lorsqu'il est question de son père et de sa carrière de réalisateur. J'ai trouvé qu'une trop grande place y était accordée, un peu comme si la célébrité du père devait être étalée. La relation père/ fille est certes importante, et Amélie ne pouvait écrire ce livre sans parler de son père, mais on a l'impression qu'elle est réduite ici à sa profession. Tout l'aspect affectif est comme occulté et le récit du tournage au Vietnam prend même le pas sur le témoignage de la jeune femme face à sa maladie. J'avoue que ces passages m'ont un peu ennuyée...

 

Heureusement, la fin se recentre autour d'Amélie, et j'ai beaucoup aimé la manière dont se termine son témoignage.

Merci à Livraddict ainsi qu'aux éditions JC Lattès.

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commentaires

V
<br /> Un livre écrit par une gamine de 12 ans (âge mental). Comment peut-on publier ça ?<br />
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V
<br /> <br /> Voilà plusieurs billets qui n'arrivent pas à me convaincre ...<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Et sur la maladie dont il est question, tu en as appris plus ?<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> La couverture n'est pas attirante mais ce témoignage peut aider. Par contre, je ne connais pas du tout ce père réalisateur <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Contrairement à Stephie, j'aime beaucoup l'esthétique de la couverture. Après, bof, ça ne me tente pas plus que ça !<br /> <br /> <br /> <br />
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