C'est encore un roman de la rentrée littéraire que je vous propose aujourd'hui. Il s'agit du premier roman de Noémie de Lapparent que j'ai lu grâce à un partenariat proposé par Blog-o-book et les éditions Julliard ( Robert Laffont ) que je remercie tous deux.
L'histoire :
Chaque année Péril Rouge - c'est ainsi que la narratrice est surnommée - est invitée par ses cousins à passer quelques jours dans leur chalet, quelque part dans les Alpes. Chaque année, elle décline l'invitation. Mais cette fois, c'est différent, elle déprime et se dit que quelques jours à la montagne lui ferait du bien. Lors du dîner, la conversation tourne autour d'un certain Paul K. La jeune femme est persuadée d'avoir déjà entendu ce nom là. Ses cousins lui expliquent alors que Paul a vécu plus de vingt ans enfermé dans un placard et qu'il a été découvert dans de macabres circonstances : ses parents retrouvés morts tous les deux. Depuis, Paul refuse de sortir de la maison, mais il est devenu en quelque sorte le "Sage" du village : les gens vont le consulter, discuter avec lui. Sa réputation est telle qu'on lui attribue même quelques miracles. Dès lors, Péril Rouge n'a plus qu'une idée en tête : aller à la rencontre de ce Sage...
Quand j'ai commencé à lire ce roman, j'ai été tout de suite emballée, je suis entrée dedans, intriguée par ce fameux Paul K., l'enfant du placard. Un enfant plus tout à fait, puisqu'il y a passé exactement vingt-quatre ans. Puis quand je l'ai refermé, je me suis dit que j'allais avoir du mal à écrire mon avis dessus. Je ne peux pas dire que j'ai aimé, je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas aimé. Je l'ai lu, voilà tout. Je ne suis pas persuadée d'avoir bien saisi où l'auteur voulait en venir... Voilà ce qu'on l'on peut lire sur la présentation de l'éditeur : " Bons baisers de la montagne évoque le rôle du fantasme dans la rencontre amoureuse, interroge les limites de la prise de pouvoir sur la vie d autrui. " D'abord, je n'ai absolument pas envisagé cela comme une rencontre amoureuse, mais plutôt comme une fascination pour ce jeune homme aux allures d'ermite. Sa différence interroge la narratrice, notamment parce qu'il se complaît dans son enfermement. Alors qu'il aurait dû vivre la mort de ses parents tortionnaires comme une libération, il est incapable de quitter cette maison où il a été séquestré. Forcément, cela interroge le lecteur aussi et c'est ce que j'ai apprécié au début de ma lecture. Mais peu à peu, j'ai trouvé que l'histoire perdait de sa crédibilité... Péril Rouge veut aider Paul K., elle va tenter de le faire sortir de chez lui mais j'ai trouvé les méthodes employées pour le moins étranges... De grinçante, l'histoire devient loufoque, farfelue...Je crois vraiment que j'ai loupé quelque chose avec ce roman... Pour tout dire, au moment où j'écris ce billet, cela fait trois jours que je l'ai refermé et je suis incapable de me souvenir de la manière dont ça se termine! Pas vraiment une déception mais plutôt un rendez-vous manqué ...