La lecture du dimanche
Cette semaine est un peu particulière puisque nous sommes le 1er novembre, jour où sont publiés les billets du blogoclub de lecture. Comme Stephie en fait partie, et qu'elle ne voulait pas manquer ce rendez-vous, je l'ai suivie dans cette lecture sur le thème de Boris Vian. C'était l'occasion ou jamais, puisque je n'avais jamais lu cet auteur malgré une vaine tentative avec L'écume des jours.
L'histoire :
C'est l'histoire du prince chevalier Joseph qui part à la recherche des kilogs de sucre. Lors de son voyage il fait moultes rencontres étranges et atterrit dans moults lieux tous plus improbables les uns que les autres... Que dire de plus ?
Mon résumé en dit long, je n'ai absolument pas accroché à ce conte de fées. Je pense que je suis une trop petite personne, ou alors une trop grande peut-être? Déçue, déçue, je n'ai rien compris à l'histoire qui consiste en fait en une succession de jeux de mots. Ca aurait pu être drôle mais il y en a tellement que ça en devient lassant, et certains sont vraiment énormes. On lit par exemple il "s'abrita (pis d'Orient)". Mouhaha... Pardon, je m'égare... Mais cette lecture m'a profondément agacée d'autant que la Préface était alléchante : un conte écrit par Boris Vian pour divertir son épouse convalescente. La pauvre, j'espère qu'elle n'a pas ressenti la même chose que moi sinon cela aura pu avoir l'effet inverse...
Ce qui m'a agacée également? Devoir lire deux fois la même histoire! Oui, oui, parce que Vian, non content d'avoir écrit une première version en a réalisé une deuxième. La même histoire, mais en plus courte... Il avait dû s'apercevoir que la première était profondément indigeste. Le hic, c'est que là on vous sert les deux à la suite!
J'ai employé le verbe devoir un peu plus haut, mais bien entendu, personne ne m'a mis le couteau sous la gorge... et si j'ai fait l'effort de poursuivre, c'est parce que malgré les deux versions, le livre est très court : 126 pages avec une police 156 14... et puis aussi pour faire plaisir à Stephie que je ne voulais pas lâchement abandonner... Remarquez, je vais vous faire une confidence : à l'heure où je rédige cet article, il me reste toujours treize pages à lire, ce qui ne m'empêche nullement de vous en parler puisque j'ai déjà lu une première fois cette histoire... Mais promis juré, je vais aller au bout de ma pénitence... Au moment où vous lirez ce billet, je les aurai lues.
Allez, j'arrête là le massacre... J'en conclus que Vian n'est vraiment pas fait pour moi... mais comme je suis coriace, je ne vous promets pas de ne plus essayer de m'y frotter...
Et puis, pour me faire pardonner auprès des fans de l'auteur, je vous communique le seul et unique passage qui m'a fait sourire...Remarquez, c'est pas si mal... j'ai tiré le grelot!
" Dans une plaine, à mille lieues de là, ils virent un homme qui tirait des alouettes. On ne les voyait pas, il tirait et à chaque coup une alouette tombait à ses pieds.
" Comment fait-il? dit le palefroi qui commençait à se reprendre.
- Sais pas! fit Joseph.
- On lui demande? dit Barthélémy. Et il demanda.
- Gourde! répondit l'homme. Je mets les alouettes dans le fusil! "
Je vous invite à aller lire l'avis de Stephie qui pourra difficilement être pire...
En même temps, ce billet inaugure ma participation au blogoclub de lecture.