Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 07:00

La lecture du dimanche

Je vous parlais il y a quelques jours des différents défis que j'avais choisi de relever en 2009. L'un de mes défis personnels consistait également à lire davantage de BD, puisque, vous l'aurez sans doute remarqué, peu de place leur est accordée sur ce blog. Donc, une fois n'est pas coutume, nous avons choisi aujourd'hui une BD pour notre lecture du dimanche.


L'histoire :

Mélusine est une jeune sorcière de 119 ans. Elle répond à une annonce dans laquelle une sorcière d'expérience est demandée et elle se retrouve femme de ménage dans un bien étrange château : monsieur est un vampire, madame un fantôme et des créatures toutes plus étranges les unes que les autres peuplent l'endroit. Ces créatures profitent de la naïveté de la jeune Mélusine pour lui jouer quelques tours.

Voilà une lecture rafraîchissante entre deux pavés... J'ai découvert le personnage de Mélusine avec beaucoup de plaisir : une mignonne petite sorcière qui conserve quelques traits traditionnels comme l'usage du balai et des potions magiques, mais qui se veut également moderne puisqu'on est loin des verrues et du nez crochu. Mais, si j'ai apprécié le personnage éponyme, je lui ai préféré Cancrelune, son amie, sorcière elle aussi mais qui, comme son nom l'indique, éprouve quelques difficultés à mettre en application les leçons qui leur sont prodiguées à l'école de sorcellerie... Les gags où elle âpparaît sont ceux qui m'ont fait le plus rire. Car cette BD est drôle et parodie avec beaucoup d'humour les personnages les plus inquiétants : fantôme, vampire, momie...
Bien entendu l'ensemble ne vole pas très haut, mais le tout est gentillet et cette BD est parfaite pour une lecture détente. Je pense que je lirai la suite dès que j'en aurai l'occasion, d'autant que le tome deux s'intitule Le Bal des vampires. Voilà qui devrait me plaire!

 

Et toi Stephie? Prête à poursuivre l'aventure?

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 14:30

La lecture du dimanche

J'avais envie de découvrir cet auteur depuis un petit moment, notamment pour sa réputation de glauquissime. Seulement Stephie n'avait pas très envie de me suivre ( c'est pourtant elle qui avait été la première à m'en parler). J'ai alors proposé ce titre dans le cadre d'une lecture commune et comme il a été choisi, elle a finalement décidé de le lire avec moi, nous en avons donc fait une lecture du dimanche.


L'histoire:

Macabre découverte dans un terrain vague : cinq corps de femmes mutilées : une cicatrice en Y sur le thorax, des marques étranges sur le crâne et un oiseau mort cousu à la place du coeur... Le tueur semble maîtriser quelques bases en matière de chirurgie. L'inspecteur Caffery, spécialisé dans ce genre d'affaires sensibles est chargé de l'enquête et devant l'ampleur du travail, une équipe de renfort est appelée. Les femmes qui ont pu être identifiées sont  des prostituées héroïnomanes et elles ont doute disparu après s'être produite dans un même club privé. C'est là que Caffery commence son enquête qui va mettre au jour les pires perversions...

Vous le savez, j'aime le glauque, j'ai donc été servie avec ce thriller.... j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher, pressée d'en savoir plus sur ce meurtrier sadique... Drogue, prostitution, mutilation, nécrophilie, tout y est, sans oublier les détails. On touche le fond. Pourtant, je dois avouer que certains passages ne m'ont pas pleinement convaincue : assister à un remake de massacre à la tronçonneuse, ouais bof...je n'y ai pas vraiment cru.
Par contre, j'ai vraiment apprécié la manière dont la narration est menée : en effet, le lecteur suit tantôt le parcours du meurtrier, tantôt celui de l'enquêteur ayant ainsi toujours une longueur d'avance sur ce dernier. Ceci a un inconvénient, j'ai souvent deviné ce qui se cachait derrière les divers points sombres de l'enquête, perdant ainsi une part du plaisir lié au suspense. Mais la personnalité de Jack Caffery, l'enquêteur, a largement compensé ce léger désagrément. Je me suis très vite attachée à lui, et à son côté tourmenté qui m'a souvent rappelé le commissaire Erlendur que j'apprécie tant chez Indridason, notamment dans la tragédie liée à l'enfance mais aussi dans les relations difficiles avec le sexe opposé. J'aime suivre l'enquêteur à la fois dans son travail et dans sa vie privé, cela lui donne plus d'épaisseur et le rend plus humain.

Bref, un chouette thriller qui m'a donné envie de poursuivre avec l'auteur.
Et j'ai hâte, bien sûr, de connaître
l'avis de Stephie sur ce roman!

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 06:19

Lorsque Blog-o-Book a proposé dimanche dernier un partenariat avec les éditions toutes récentes Aux forges de Vulcain, j'ai eu envie de découvrir ce premier roman de l'auteur au titre prometteur et intriguant.

L'histoire :

Ce livre est en fait divisé en deux parties que j'évoquerai en deux temps tant elle m'ont semblées différentes...

Question de l'être et beauté féminine est l'histoire d'Aldo, un jeune homme très sensible à la beauté des femmes qu'il croise dans la rue : un parfum, le tissu d'une jupe, autant de détails qui lui donne envie d'aborder les jeunes femmes pour les inviter à prendre un verre. Puis il y a la rencontre avec Flora, l'une de ces jeunes femmes qu'il aborde, et qui deviendra un peu plus qu'une passante.

 

J'ai apprécié ce premier récit qui se lit assez vite, les chapitres sont courts, regroupés en cinq livres précédés chacun d'une citation. Aldo est un jeune homme qui se pose beaucoup de questions, qui semble être en quête de ce qui manque à son bonheur. Cela donne lieu a de nombreuses réflexions philosophiques qui m'ont parfois lassée. L'auteur enseigne la philosophie et cela se sent, parfois trop d'ailleurs. Si certaines pensées philosophiques se fondent bien dans le récit, d'autres m'ont parues superflues. J'ai eu la sensation parfois que l'auteur cherchait à étaler sa culture. Par contre, j'ai apprécié les nombreux clins d'oeil aux oeuvres littéraires, telles que les Fleurs bleues de Queneau ou Nadja de Breton. Sans doute parce que ces oeuvres me parlent davantage que celles de Schopenhauer ou Hegel.

 

La seconde partie du livre intitulée Comment errez-vous? m'a davantage déstabilisée. Divisée en six parties très disparates, l'errance y est maître en effet. Et le premier chapitre est particulier marquant puisqu'on change totalement de ton par rapport au début du livre, on tombe brusquement dans le familier, les conversations MSN et les néologismes.Le tout sur fond de prophète diabolique. Et l'ensemble se termine par un poème intitulé Le temps de la pensée. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé puisque je l'ai lu d'une traite - il faut avouer que ça se lit vraiment très rapidement- mais j'ai eu du mal à faire le lien entre ces différents chapitres et à comprendre où l'auteur voulait en venir.

 

Bref, une lecture originale, agréable et qui ne laisse pas indifférent. J'ai hâte de connaître l'avis des autres blogolecteurs.

 

Je remercie bien sûr BoB et les éditions Aux forges de Vulcain pour cette découverte.

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 11:00

La lecture du dimanche

Lorsque Stephie a lancé son
hommage à Thierry Jonquet il y a quelques semaines, j'ai choisi de lire ce titre qui me faisait de l'oeil depuis un petit moment. Et comme Stephie avait, elle aussi, envie de le découvrir, nous avons décidé d'en faire une de nos lectures du dimanche!


L'histoire :

Ce n'est pas une mais trois histoires que nous suivons en parallèle. Tout d'abord il y a ce couple étrange, Richard Lafargue, un éminent chirurgien plastique et Eve, cette femme si belle que tout le monde admire lors de leurs soirées mondaines. Pourtant Richard enferme Eve dans une chambre close par trois verrous, et très souvent la haine semble se mêler aux sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre.
Puis il y a Vincent, ce jeune homme qui a mystérieusement disparu depuis quatre ans. Enlevé par un homme qu'il surnomme Mygale, puis séquestré dans une cave, Vincent a du mal comprendre ce que l'on attend de lui. Et enfin Alex, le truand. Après une succession de petits larcins, il a décidé de s'attaquer à une banque. Mais cela a mal tourné, il a tué un flic et il est désormais recherché activement par la police. Blessé, condamné à se cacher, il va lui falloir trouver un moyen de quitter le pays en passant inaperçu.

Bien sûr, le lecteur qui connaît un peu Jonquet n'est pas dupe, ces trois histoires ne sont pas là au hasard, et elles finiront bien par se rejoindre tôt ou tard. Mais le lien est très difficile à établir, et il est presque impossible de deviner la fin, tant elle est incroyable, tant elle est loin de tout ce qu'on avait pu imaginer! Absolument machiavélique, Jonquet pousse encore ici les limites du roman noir. Et cela, pour mon plus grand plaisir! Je me suis laissée porter par cette histoire du début à la fin avec une confiance aveugle, je savais que l'auteur allait me surprendre quelles que soient les hypothèses qui me viendraient à l'esprit. Et ce que j'apprécie particulièrement, c'est la facilité avec laquelle ses romans se lisent. Pourtant, le récit est complexe et mêle les différents points de vue, mais à aucun moment le lecteur n'est perdu car l'auteur manie cela avec beaucoup de talent. On s'interroge bien sûr, le lien entre les différentes histoires n'étant donné qu'à la fin du roman, mais à aucun moment, on ne perd le fil, et petit à petit, la révélation se construit. Bref, vous l'aurez compris, j'ai aimé cette lecture, tout comme j'avais aimé
La Bête et la Belle et encore plus Mémoire en cage : Jonquet est chaque fois percutant et sait frapper là où ça fait mal. Il est donc évident que je ne m'arrêterai pas là dans la lecture de son oeuvre!!

J'ai hâte de connaître
l'avis de Stephie sur ce livre même si je crois savoir qu'elle a beaucoup apprécié!
Et je vous invite à aller lire également le billet de
Calypso qui a adoré, celui de Saraswati qui a été scotchée. Un article à lire également chez Emeraude et Dasola.


Partager cet article
Repost0
13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 14:00

La lecture du dimanche

En cette période de rentrée scolaire, nous avions envie d'un peu de légèreté pour contrer le sérieux ambiant... Ce titre m'intriguait depuis un petit moment déjà, nous avons donc choisi cette semaine pour le lire et vous en parler...


L'histoire :

D'histoire, il n'y en a pas vraiment...et si les Monologues du vagin sont classés dans la catégorie théâtre, car ils ont été mis en spectacle à plusieurs reprises, cela n'est pas forcément évident. Je me demande en effet comment certains passages ont pu être adaptés sur scène et je serais curieuse d'assister à une représentation. Il s'agit plutôt d'une succession de réflexions menées autour du thème du sexe féminin. En cela, j'ai trouvé que le titre n'était pas très bien choisi, et particulièrement le terme vagin. Certains diront que je chipote mais j'aime quand les mots sont utilisés à bon escient. Ainsi le vagin est la partie intérieure du sexe féminin, or Eve Ensler évoque dans ce livre le sexe féminin en général. Elle évoque des sujets aussi sérieux et graves que le viol ou l'excision encore pratiquée dans certains pays africains. Mais elle aborde aussi des sujets plus légers tels que le plaisir féminin, les poils ou les petits noms donnés au sexe féminin. On saute ainsi allégrement de l'humour à l'indignation.

Je peux dire que j'ai aimé cette lecture. Ce petit livre se lit très rapidement et la lecture en est agréable. Disons que ça change, et qu'un livre entièrement dédié à la femme, c'est une bonne chose. Seulement, j'ai trouvé ça trop court justement, j'ai eu l'impression que l'auteur n'est pas allée au fond des choses ( n'y voyez pas un mauvais jeu de mots...  ). En effet, elle annonce au début avoir interrogé plus de deux cent femmes, je m'attendais donc à quelque chose de plus étoffé. Les témoignages ne sont pas si nombreux finalement. Quant aux sujets plus graves, je regrette qu'elle se soit contentée de reprendre ce qui avait déjà été écrit par d'autres. Par exemple, lorsqu'elle aborde l'excision, elle cite un article du New York Times. Pourquoi pas... mais j'aurais apprécié qu'ensuite, elle revienne dessus avec ses propres mots, ses propres émotions de femme dans un style autre que journalistique. Voilà donc un petit livre distrayant, mais selon moi pas suffisamment abouti.

Bien sûr, j'ai hâte de savoir ce que Stephie en a pensé! Et je vous invite à aller lire
son billet.

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 11:00

La lecture du dimanche

Comme pour
Nulle part, Yasmina Reza , nous avons choisi cette fois encore de lire le même livre, au premier sens du terme. Et celui-ci nous l'avons choisi dans la PAL de Stephie, tout ceci dans le but de réduire nos trop nombreux achats livresques...

L'histoire :

Arsène le Rigoleur ne porte pas vraiment bien son nom... En effet, avec lui on ne rigole pas! Paysan breton, vieux célibataire, il occupe toujours la ferme familiale. Celui qu'il appelle le Père est décédé depuis plusieurs années. La Mère, quant à elle, est placée dans une maison de retraite. Un événement va venir bouleverser la tranquilité d'Arsène : de nouveaux voisins. En effet, Monsieur et Madame Maffart s'installe dans la ferme voisine avec leurs deux enfants; Juliette et Louis. Et très vite, Juliette se prend d'amitié pour Arsène, passant ainsi une grande partie de son temps libre à la ferme, ce que ses parents ne voient pas d'un très bon oeil. Louis, quant à lui, se montre plus distant, il ne parle pas et épie plus ou moins les faits et gestes d'Arsène. Peut-être pressent-il que derrière le Rigoleur se cache un personnage étrange au passé peu clair et qui pourrait se montrer dangereux...?

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même s'il m'a fallu quelques jours pour le terminer. Il faut dire que la semaine passée ne fut pas de tout repos... J'ai particulièrement apprécié de sentir la tension monter au fil du livre, car si Arsène le Rigoleur est le narrateur dans ce récit, il ne nous révèle pas pour autant tout dès le début... Au fur et à mesure de ses retours en arrière, nous apprenons à cerner le personnage, à connaître son passé assez sombre, et à envisager un danger possible pour les enfants, même s'il semble apprécier énormément Juliette. L'écriture est assez particulière et j'ai aimé la manière dont le caractère du personnage s'y reflète. En effet, on retrouve le parler paysan ( sans toutefois tomber dans la caricature et les patois régionaux... ), mais également la naïveté d'Arsène qui peut parfois passer pour un simplet. Mais l'idiot du village a de drôles de secrets. Et ça aussi, j'ai aimé puisque certains passages sont assez glauques, mais paradoxalement décrits avec simplicité comme si tout ceci était absolument normal... Une chouette lecture donc, que je ne peux que vous recommander!

Et en attendant, je vous invite à aller lire ce que
Stephie en a pensé!

Partager cet article
Repost0
23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 09:54

La lecture du dimanche

Lorsque Stephie est venue passer une semaine à la maison, nous en avons bien sûr profité pour faire une virée en librairie et programmer nos prochaines lectures du dimanche. Lorsqu'elle m'a proposé ce titre que je ne connaissais pas, je n'ai pas hésité une seule seconde après avoir lu sur la quatrième de couverture : Un magnifique roman noir. En effet, si vous fréquentez régulièrement ce blog, vous devez maintenant savoir à quel point j'aime quand c'est noir!

L'histoire :

Edouard Lavenant est un vieux monsieur, un de ces petits vieux grincheux et désagréables au possible. Et c'est son infirmière à domicile, Thérèse, qui supporte sans broncher les caprices du vieil homme. Pourtant, un jour, lors d'un pique-nique dans la nature, les deux personnages vont se rapprocher et s'apercevoir qu'ils ont peut-être encore un peu de tendresse à partager. Mais Edouard sombre tout doucement dans la folie, il a des trous de mémoire, il se perd, il croit voir sans cesse deux jeunes femmes qui le saluent et surtout, il se prend d'un goût tout particulier pour le meurtre, entraînant Thérèse dans une aventure infernale et immorale.

J'ai aimé suivre l'aventure de ces deux personnages et voir Edouard sombrer peu à peu dans la folie, et aller chaque fois un peu plus loin dans le crime jusqu'au point de non retour. Voilà un personnage bien anthipathique, comme je les aime ( oui, je sais c'est paradoxal ). J'ai adoré son côté ronchon dans les premières pages, contredisant systématiquement ce que lui dit Thérèse. Thérèse, parlons-en. Alors qu'elle est censée s'occuper du vieillard, on s'aperçoit au fil du livre que les rôles sont inversés et que c'est Edouard qui mène la danse, l'entraînant dans sa folie, et la rassurant lorsqu'elle commence à paniquer. La pauvre ne maîtrise plus rien et semble bien naïve.

Pourtant, je n'ai pas trouvé ce livre aussi noir que ça... Disons que la machine est assez longue à se mettre en route. Le livre ne fait que 185 pages et il faut plus de 100 pages avant que la mort ne s'immisce vraiment dans la vie des deux personnages... Certes, c'est grinçant, mais on ne va pas beaucoup plus loin qu'un vieillard qui découvre qu'il peut encore bander et éjaculer. Dans la seconde partie, on grimpe d'un cran, mais bizzarement, j'ai trouvé que l'auteur faisait preuve d'une certaine retenue et aurait pu aller bien plus loin... On frôle le glauque, mais on n'y plonge jamais totalement...

Malgré ce petit bémol, j'ai aimé ce petit roman et je suis prête à poursuivre un peu l'aventure avec cet auteur.
Et j'ai hâte de savoir ce que
Stephie en a pensé!

Partager cet article
Repost0
9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 13:18

La lecture du dimanche

C'est dans le cadre de notre lecture du dimanche que nous avions découvert les deux premiers polars de l'auteur :
La cité des Jarres et  La femme en vert et comme nous étions chaque fois très enthousiastes, c'est tout naturellement que nous avons choisi de continuer avec cet auteur et de vous parler de la troisième enquête du commissaire Erlendur.

L'histoire :

 

A quelques jours de Noël, dans un hôtel de luxe, Erlendur et ses deux acolytes mènent l'enquête suite à une macabre découverte. Gudlaugur, le portier est découvert dans un cagibi de l'hôtel, déguisé en Père Noël, le pantalon sur les chevilles, un préservatif sur le sexe. Le directeur craint pour la réputation de son hôtel et demande à ce que l'enquête soit menée de manière discrète. Erlendur décide de s'installer à l'hôtel pour être au coeur même de la scène de crime mais surtout parce que la perspective de passer les fêtes de Noël seul chez lui ne l'enchante guère. Peu à peu, le jour se fait sur Gudlaugur, et son passé d'enfant vedette... Mais comment une histoire vieille de plusieurs décennies peut-elle avoir resurgi?

Encore une fois, c'est une véritable réussite, même si c'est sans doute celui des trois que j'ai le moins apprécié. Néanmoins, j'ai retrouvé avec plaisir un Erlendur toujours aussi tourmenté par son passé, et inquiet pour sa fille Eva Lind qui s'accroche depuis quelques mois pour ne pas retomber dans la drogue mais qui semble ne pas aller très bien.... L'intrigue est bien construite, et comme chaque fois, j'ai été surprise par le dénouement et par l'identité de l'assassin. De nombreuses pistes sont explorées mais Indridason a un don évident pour maintenir le suspens jusque dans les dernières pages...

Pour ma part, je suis impatiente de lire la quatrième enquête! Et si Stephie est d'accord, je pense qu'il s'agira de l'une de nos prochaines lectures du dimanche! En attendant j'ai hâte de lire
son avis.

NB : J'ai pris un peu de retard dans mes visites sur vos blogs et mes réponses aux commentaires, mais je continue à vous lire et tâcherai de rattraper tout ça au plus vite...

Partager cet article
Repost0
8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 06:35

Nous étions quelques bloggeuses à avoir ce titre dans nos PAL et LAL et à avoir prévu de le lire pendant les vacances, nous nous sommes donc fixé une date commune pour le lire et en parler sur nos blogs. Je l'avais déjà repéré sur plusieurs blogs et il me faisait envie... Cela a donc été une motivation pour le lire plus tôt que prévu!



L'histoire :

 

C'est celle de Frasquita, une jeune couturière espagnole. Elle tient ce don d'une boîte mystérieuse qui est transmise de mère en filles. Seulement, la magie effraie, et certains n'apprécient guère de voir Frasquita parée d'une robe absolument magnifique le jour de ses noces. Mais le mariage n'est pas à la hauteur de la robe : José passe ses journées dans son atelier, laissant son épouse au logis avec sa mère, la vieille Carasco. Passionné par les combats de coqs, José joue et perd tout jusqu'à sa femme. Déshonorée, celle-ci décide de partir vers le Sud, n'emportant dans sa pauvre charrette que quelques vivres, ses cinq enfants et sa boîte de couture.

Je suis entrée très facilement dans ce roman, conquise dès les premières pages par la poésie qui se dégage de  l'écriture, par l'atmosphère baignée de féminité, magie et croyances.  J'ai trouvé le personnage de Frasquita très attachant, très touchant et j'ai aimé son rapport à la couture. Couture étonnante, qui transforme de vulgaires tissus en magnifiques robes, mais qui répare aussi les gens et les chairs abîmés. J'ai admiré son courage tout au long du roman, et plus particulièrement, lorsque jouée par son mari, elle prend la décision de partir, sans vraiment savoir où tout cela la mènera.
Je dois quand même avouer que mon enthousiasme est retombé au milieu du roman, durant le deuxième livre intiutlé La traversée. En effet, les femmes laissent la place dans cette partie aux hommes et à la violence, puisque Frasquita passe quelque temps auprès d'un groupe d'anarchistes. Mais heureusement, j'ai retrouvé dans la troisième partie ce qui m'avait tant plu dans la première : poésie, magie, robes... J'en retiens donc cet aspect... un livre magnifique, touchant et très bien écrit! Notons qu'il s'agit d'un premier roman et que je ne manquerai pas de suivre les prochaines publications de Carole Martinez.

D'autres bloggueuses en parlent : Kalistina, Aifelle, Kathel, Leiloona
 ( j'éditerai au fur et à mesure, n'hésitez pas à me signaler un lien en commentaire! )

Partager cet article
Repost0
2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 07:00

La lecture du dimanche

Cette semaine, nous avons choisi de vous parler de ce polar qui nous a été envoyé à toutes les deux par Suzanne de
Chez les filles. Il s'agit du 200è polar publié chez Seuil Policiers.

 

L'histoire :

 

Lincoln Perry, ancien policier, est désormais à la tête d'une agence de détectives privés et mène une vie tranquille. Jusqu'au jour où Alex Jefferson, le mari de son ex-fiancée est retrouvé assassiné dans des conditions terrifiantes. Lincoln est le principal suspect, puisqu'il avait déjà battu violemment Jefferson quelques années plus tôt, ce qui lui avait valu d'être démis de ses fonctions. Karen, son ex-fiancée, persuadée de son innocence fait appel à lui pour retrouver Matthew, le fils d'Alex, qu'il ne côtoyait plus depuis cinq ans. En effet, Matthew doit hériter de huit millions de dollars. Lincoln hésite d'abord puis se lance dans cette recherche a priori banale pour un détective comme lui.  D'ailleurs Lincoln n'aura aucun mal à retrouver celui-ci, mais les événements prennent une tournure cauchemardesque : Matthew se suicide sous les yeux de Lincoln avant même que celui-ci ait le temps de lui expliquer les raisons de sa visite. Lincoln, seul témoin est aussitôt suspecté...

Voilà un polar bien ficelé dont j'ai apprécié la lecture! Je ne connaissais pas cet auteur auparavant et je suis ravie de l'avoir découvert. Lincoln est victime d'une machination qui va bien au delà de ce que l'on imagine au début. Le récit est haletant, bien rythmé, et de nouveaux rebondissements viennent régulièrement remettre en question les déductions du lecteur. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Lincoln, que tout semble accuser, et qui ne sait plus que faire pour convaincre Targent - un inspecteur désagréable au possible - de lui faire confiance. J'ai apprécié également ses rapports tourmentés avec les femmes. Karen, d'abord, son ex-fiancée, qui l'a fait énormément souffrir en le quittant pour un autre et à qui il ne peut refuser son aide. Amy, ensuite, avec qui il va de maladresses en maladresses, ayant peur de perdre une amie précieuse. Un très bon roman policier que je vous recommande vivement!

Je vous invite bien sûr à aller lire ce que
Stephie en a pensé. Quant à moi, j'ai déjà ma petite idée...
Et je remercie bien sûr Suzanne ainsi que les
éditions du Seuil .

Partager cet article
Repost0