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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 18:00

C'est dans le cadre de la dernière masse critique Babelio que j'ai reçu ce livre : une anthologie d'expressions nées dans des familles et parfois transmises de générations en générations... des expressions peu connues donc puisque limitées à certaines sphères familiales, mais des expressions aux origines toutes plus savoureuses les une que les autres...

 

 

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J'ai pour habitude de commencer par un petit résumé de l'histoire, mais ici il n'y a pas une, mais plusieurs dizaines de petites histoires qui expliquant l'apparition de ces expressions, car croyez-moi, on ne devient pas une conne à sucre par hasard! L'auteur expose clairement son projet dans un préambule : recenser des expressions qui ont un sens précis, et qui ont été inventées pour une utilisation familiale.

 

 

Seulement, ces inventions ont toutes une origine et chaque expression est accompagnée de sa petite anecdote, qui est généralement très drôle! Il faut dire que bien souvent les ancêtres en prennent pour leur grade : les vieilles tantes sont mises à mal, sans oublier les belles-mères! Ainsi la cuiller belle-mère, c'est celle qui vient de glisser dans le plat et qu'on ne sait plus par quel bout prendre... Mais parfois, l'explication est historique et très sérieuse. Ainsi, vous apprendre en lisant ce petit recueil ce qu'est le trou de ma soeur. J'en vois déjà qui rigole, eh bien détrompez-vous, cela n'a rien à voir avec ce à quoi vous pensez!

 

 

Par ailleurs, pour ne rien gâcher, Cookie Allez a un véritable talent de conteuse. Elle-même manipule très bien les jeux de mots et expressions, et elle interpelle régulièrement le lecteur, lui offrant un véritable rôle. Un petit livre à butiner pour se donner le sourire. Vous pourrez même le sortir lors de vos repas de famille puisque la dernière partie du livre est consacrée aux devinettes. Cela évitera ainsi que vos invités aient une attaque de stores...

 

 

 

Et pour finir, en voici quelques-unes... Saurez-vous en trouver le sens?

 

*** avoir un défaut de carrelage *** ( on peut dire que ce petit recueil n'en a pas... )

 

*** mettre les araignées à pied ***

 

***aller vérifier la roue arrière***

 

Un grand merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour cet agréable moment de lecture!

 

                                                                    

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 18:21

J'ai découvert Joyce Carol Oates l'année dernière peu de temps après avoir ouvert ce blog. j'avais lu deux de ses titres avec beaucoup d'intérêt et n'avais pas l'intention d'en rester là. Je suis tombée sur Reflets en eau trouble lors du salon du Livre à Paris, je ne connaissais pas ce titre, mais le résumé sur la quatrième de couverture a réussi à me convaincre très rapidement!

 

 

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L'histoire :

 

Kelly Kelleher n'aurait jamais imaginé faire la rencontre du Sénateur lorsqu'elle s'est rendue chez son amie Buffy St John pour les festivités du 4 juillet. Mais très rapidement, ils ont sympathisé et lorsqu'il lui a proposé de quitter, en sa compagnie, l'île où réside son amie, elle a accepté avec joie. Mais il faut rejoindre rapidement l'embarcadère pour la dernière navette, le Sénateur a consommé beaucoup d'alcool, il est très sûr de lui au volant de sa grosse Toyota, il prend une route qu'il pense être un raccourci mais qui les mène droit au milieu des marais. Et au détour d'un virage, c'est le drame, il perd le contrôle et la voiture sombre dans une eau noire. Le Sénateur parvient à s'extirper rapidement du véhicule, mais Kelly reste bloquée, sans que personne ne lui vienne en aide...

 

Ce roman s'inspire d'un fait réel, l'accident de Chappaquiddick qui impliqua le Sénateur Ted Kennedy en 1969. Ce dernier, après l'accident, revint sur les lieux de la fête pour trouver de l'aide mais refusa de prévenir les autorités. Ces dernières furent prévenues le lendemain par des pêcheurs qui découvrirent le véhicule. Il fut établi que Mary Jo Kopechne aurait pu être sauvée puisqu'elle avait tenu grâce à une poche d'air. Avouez que ce roman a de quoi allécher, et pourtant, j'ai été fortement déçue! Au point que j'en avais même abandonné la lecture avant de m'y remettre quand même me disant que peut-être je passais à côté de quelque chose. Eh bien non. En fait, c'est la construction du roman que je n'ai pas apprécié. L'accident a lieu dès le premier chapitre, et le lecteur se trouve ainsi plongé avec Kelly au fond de cette eau sale et sombre, partageant ainsi ses souvenirs et ses pensées ; ses amis, sa famille, sa rencontre avec le Sénateur et surtout l'espoir auquel elle s'accroche : le Sénateur va forcément venir la sauver. Seulement, rien n'est organisé : alors me direz-vous, c'est sans doute normal, la jeune femme est paniquée, et l'auteur tente de rendre cette panique. Sauf que du coup, la pauvre fille meurt bien trois ou quatre fois... On lit par exemple à la fin du chapitre 25 : " Et l'eau noire lui emplit les poumons et elle mourut" mais dès le chapitre suivant, on replonge dans les pensées de la jeune femme. J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur faisait tout pour étirer au maximum un événement qui n'a duré finalement que quelques minutes, et au final, cela donne quelque chose d'assez brouillon, et surtout de très répétitif. Par ailleurs, je m'attendais à lire la réaction des gens, la manière dont le Sénateur tenterait de se disculper puisque ces événements ont provoqué un véritable scandale, je m'attendais à une réflexion sur la justice et la puissance des grands de ce monde. Mais non, rien... Dommage, Joyce Carol Oates tenait pourtant un excellent sujet... Cela ne m'empêchera pas de la relire puisque j'avais apprécié deux autres de ses titres :

 

Nous étions les Mulvaney

Viol, une histoire d'amour

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 13:40

C'est grâce au forum Livraddict que j'avais pu découvrir en février les éditions Abel Bécanes. Souvenez-vous je m'étais régalée à la lecture de Tête de piaf de Philippe Crognier . C'est pourquoi j'ai sauté sur l'occasion quand un nouveau partenariat avec ces éditions a été proposé à la fin du mois de juin. J'ai ainsi pu découvrir un nouveau titre de leur catalogue qui gagne à être connu.

 

 

 

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L'histoire :

 

"Et avec ceci", trois mots prononcés plusieurs dizaines de fois par jour dans un supermarché. Le supermarché d'une petite ville où tout le monde se connaît et où les rumeurs vont bon train, surtout depuis que la jeune Mélanie a été retrouvée assassinée sur le parking. Un défilé de clients venus faire leurs emplettes mais aussi en quête d'informations sur le drame. Des clients qui sont le prétexte pour l'auteur à une galerie de portraits : Zorro, le mec un peu paumé qui vit de petits boulots et vient acheter son vin chaque jour, Germain, retraité de la Poste qui a gardé un goût prononcé pour la couleur jaune, Lydie qui porte des vêtements assortis à la voiture tunning de son petit ami, Jennifer qui a su quitter un mari violent ... Des vies simples, comme le dit si bien Jean-Louis Rambour " des petites vies d'ici, barrées elles aussi, codées, vécues à force de listes de courses, de bouteilles pour arroser les dates retenues, de menus de fête, de régime, du quotidien le plus banal, le plus insipide, comme du pain sans sel, du vide, du vide, de l'incorrigible vide".

 

Eh bien de ce vide, l'auteur a réussi le pari de faire un très beau livre. Un livre à la fois touchant et drôle. Touchant, parce que ces personnes, bien que banales, sont criantes de vérité. On reconnaît forcément en l'un d'eux, quelqu'un de notre entourage, un ami, un membre de la famille, ou cet anonyme que l'on croise régulièrement au supermarché. Touchant parce que l'auteur a choisi de nous parler essentiellement de gens qui souffrent, qui font pitié et que ces gens il en parle avec une grande tendresse. Et une fois n'est pas coutume, je vais encore citer un passage qui illustre selon moi très bien ce petit roman : " Mais ainsi est le talent, qui d'une réalité triviale, aboutit à l'émotion". Zorro, par exemple, m'a beaucoup touchée, et pourtant qui dans la vraie vie se retourne sur le paumé du coin, alcoolique, qui va acheter son vin bon marché sur sa vieille mobylette? Mais ce petit roman n'a pas pour but de faire pleurer dans les chaumières, car il est également très drôle. L'auteur se moque gentiment de ses personnages et de l'ironie du destin car la mort n'est jamais loin. Il porte un regard amusé sur eux et ses propos sonnent toujours très justes. Certains passages sont truculents, et je vous en livre un que j'ai particulièrement apprécié : " Maintenant, pour l'enterrement, on a bien le droit d'utiliser des mots de notaires même si on n'a jamais acquis que le droit de travailler et de se taire ; des mots des affaires supérieures de la vie, des mots de la Justice, bref du grand monde. La cérémonie n'a pas lieu dans mais en l'église. Claudette n'est pas la femme de Claude mais son épouse. Le cadavre devient la dépouille mortelle, qui est inhumée dans ledit cimetière de ladite paroisse. Même Thierry Dechaunes comprend cette langue et pourrait la raper sans difficulté, le pied battant le pare-chocs pour mesurer le rythme."

 

Vous l'aurez compris, il y a des petits bonheurs de lecture à dénicher aux éditions Abel Bécanes que je remercie chaleureusement ainsi que Livraddict pour l'envoi.

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 21:33

La lecture du dimanche

 

J'ai lu de nombreux articles sur ce roman jeunesse, et tous étaient très enthousiastes... Ce livre avait donc tout pour me plaire puisqu'il fait partie de la collection Blackmoon chez Hachette Jeunesse, une collection qui me plaît non seulement pour l'esthétique des couvertures, mais aussi pour les histoires proposées. Et comme il a atterri également sur la PAL de Stéphie, nous avons décidé d'en faire une lecture commune.

 

 

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L'histoire :

 

Ethan, jeune lycéen est hanté par un rêve : il rêve d'une jeune fille en danger qu'il tente de sauver de la chute par tous les moyens. Le jour de la rentrée, c'est la stupeur : il reconnaît en Lena, une nouvelle élève, la jeune fille de son rêve. Mais très vite, cette dernière est rejetée par ses camarades et pointée du doigt par toute la ville. C'est qu'Ethan vit dans une petite ville de Caroline du Sud, encore très marquée par la guerre de Sécession : les étrangers ne sont pas les bienvenus et on leur mène la vie dure. Et en plus, Lena est la nièce de Ravenwood, un homme que l'on considère comme un vieux fou : il ne sort jamais de son domaine qui a bizarrement échappé aux grands incendies plusieurs dizaines d'années auparavant. Mais Ethan refuse de hurler avec les loups quitte à s'attirer les foudres de toute la communauté, ses amis y compris. Seulement, il ignore encore que Lena est menacée par une terrible malédiction qui anéantira peut-être leur amour le jour de ses seize ans...

 

Les romans pour la jeunesse sur le thème de l'amour impossible sont très nombreux et de qualité inégale. 16 Lunes fait partie selon moi, des romans de qualité! Plusieurs aspects de ce roman ont attiré mon attention. D'abord le choix du narrateur : ici, contrairement à ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, c'est le jeune homme qui raconte son histoire, ce qui enlève tout le côté guimauve que peut avoir le récit d'une adolescente amoureuse... Pour autant, Ethan ne manque de romantisme. C'est un personnage attachant, non seulement par sa relation avec Lena, mais aussi plus généralement avec les femmes de son entourage : sa maman, décédée quelques années plus tôt et dont il a encore beaucoup de mal à parler, et Amma, la gouvernante qui s'occupe de lui, une dame haute en couleur qui se livre à des pratiques vaudou et parsème ses amulettes dans toute la maison. Lena est également un personnage que j'ai beaucoup apprécié  : son histoire est originale et très intéressante, liée à une malédiction historique. Je ne veux pas trop en révéler là-dessus car j'ai vraiment pris plaisir à découvrir peu à peu les différents éléments et je ne voudrais pas en gâcher la découverte pour de futurs lecteurs. Je dirai juste que les retours en arrière qui permettent de l'expliquer m'ont vraiment plu, cela donne un petit côté désuet au roman très appréciable. Et surtout, j'ai envie d'ajouter que cela contribue à faire de 16 Lunes, un roman intelligent. Parce que l'on y apprend aussi des choses. D'une part sur cette terrible guerre de Sécession dont je ne connaissais que peu de choses. Mais pas seulement. Le roman est truffé de références et de citations littéraires, notamment à Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee qui est très justement cité avant le roman. Et pour couronner le tout, je l'ai trouvé particulièrement bien écrit, avec un vocabulaire plutôt recherché. Bref, un roman que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et que je vous recommande chaudement! J'attends maintenant avec impatience le mois de novembre pour pouvoir lire le deuxième tome de ce qui sera une trilogie : 17 Lunes. Je pense que Stéphie ne me contredira pas, allons lire son billet de ce pas!

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 13:27

L'une de mes chroniques a été sélectionnée la semaine dernière par les éditions Points pour figurer sur leur site.

Ils m'ont alors gentiment proposé de faire gagner 10 exemplaires du roman Un jour en mai de George P. Pelecanos qui fait partie de la sélection pour le prix du meilleur polar.

 

 

"Washington, printemps 1972. Trois ados de la classe moyenne blanche, Alex, Billy et Peter partent,pétard au bec et packs de bière sous le bras, pour une virée en bagnole. De blagues racistes en défis idiots, leur route les conduit d’une boîte de nuit à l’autre où ils s’amusent à provoquer les jeunes Noirs. Jusqu’à ce qu’ils croisent les frères Monroe et Charles Baker. L’altercation tourne à la bagarre et au drame : Billy se fait descendre, Alex perd un œil, James Monroe et Baker sont bons pour pourrir un paquet d’année en taule. Trente-cinq ans après, les protagonistes encore vivants de cette sombre histoire se retrouvent. Certains cherchent à se racheter, d’autres ne rêvent que de vengeance. L’affrontement est inévitable. Implacable roman noir aux accents de tragédie antique, le dernier Pelecanos évoque les démons de la nation américaine avec un art fascinant de l’intrigue à niveaux de lecture multiples."

 

Pour gagner, c'est très simple. Il suffit de répondre aux trois questions suivantes en m'envoyant un mail avant le mercredi 4 août 23h59. Pour cela, cliquez sur "contact" tout en bas de cette page. Vous me laissez ensuite un commentaire sur ce billet pour m'informer de l'envoi. Si plus de dix personnes trouvent les trois bonnes réponses, je procèderai à un tirage au sort.

 

1. Citez deux livres publiés chez Points qui sont chroniqués sur ce blog.

 

***

 

2. Voici trois titres publiés aux éditions Points. Quel est celui-ci qui se trouve actuellement dans ma PAL?

a. La vie rêvée des maths, David Berlinski

b. Le livre noir des serial killers, Stéphane Bourgoin

c. Histoire du Capitalisme de 1500 à 2000, Michel Beaud

( ceux qui me lisent régulièrement trouveront facilement... )

 

***

 

3. Sur le site Le Cercle Points, en combien de catégories différentes le catalogue est-il divisé?

 

 

 

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 07:00

J'ai gardé le suspense jusqu'au bout... Voici donc le titre dont j'ai choisi de vous parler pour cette découverte d'Eric-Emmanuel Schmitt. En fait, c'est le hasard qui a choisi pour moi puisque j'ai reçu ce livre en spécimen dans mon casier au mois de juin. Avouez que ça tombait plutôt bien, et qu'en plus le thème avait vraiment tout pour me plaire! Mais comme je suis gourmande, j'ai également acheté un autre titre que je suis en train de lire et dont je vous parlerai dans la journée si je parviens à le terminer à temps... Sinon, il faudra patienter un peu plus longtemps... Mais revenons à L'enfant de Noé!

 

 

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 C'est dans cette édition que je l'ai reçu mais je n'ai malheureusement pas réussi à trouver un plus grand visuel, le livre étant sorti récemment. Je vous propose donc plus bas la couverture de l'édition du Livre de Poche qui me semble coller parfaitement au texte!

 

 

 

 

  

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L'histoire :

 

Nous sommes en 1942 et la Belgique n'est pas épargnée par l'antisémitisme. Les Juifs doivent porter l'étoile jaune et les rafles s'organisent. Le petit Joseph est confié par ses parents à une comtesse chargée de le protéger. Mais bientôt le danger rôde et la comtesse est soupçonnée. Joseph est alors emmené par le père Pons, un prêtre catholique qui va le cacher, avec d'autres enfants juifs, au milieu de ses pensionnaires. Du haut de ses sept ans, Joseph va tenter de comprendre auprès du père Pons ce que signifie être juif, et pourquoi il doit vivre caché loin de ses parents.

 

Cette première rencontre avec l'écriture d'Eric - Emmanuel schmitt est une véritable réussite. Disons qu'avec la persécution des Juifs pour thème, ce récit avait de quoi me plaire : j'en ai déjà parlé ici, tout ce qui touche à la seconde guerre mondiale et plus précisément à la Shoah m'intéresse beaucoup et me touche. Mais un thème intéressant ne suffit pas, et c'est la manière dont il est traité qui fait de cette nouvelle un véritable petit bijou. Le récit est mené à la première personne par le petit Joseph. Et là où Eric-Emmanuel Schmitt fait très fort, c'est qu'il parvient à rendre la voix d'un enfant de sept ans tout en maîtrisant parfaitement la langue. J'ai trouvé que cela sonnait vraiment très juste et donnait à l'ensemble un ton très particulier, mêlé de tendresse, d'humour mais aussi de gravité. Le petit Joseph est un personnage attachant et intelligent qui apprend beaucoup au côté du père Pons. J'ai beaucoup aimé les échanges entre ces deux deux personnages et la grande tolérance, la grande sagesse dont fait preuve le prêtre alors que le monde croule sous la violence et la haine. C'est un bel hommage que rend l'auteur à tous ceux qui ont, au péril de leur vie, sauvé des enfants juifs de la déportation. Une belle leçon de vie, un véritable sens du sacrifice et du don de soi qui ne fait pas de mal dans un monde aujourd'hui bien souvent dominé par l'égoïsme. Un récit que je n'hésiterai pas à exploiter en classe dès que j'en aurai la possibilité! Bref, une réussite que ce rendez-vous avec Monsieur Schmitt dont je ne tarderai pas à vous reparler!

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 06:30

Le grand jour est enfin arrivé, je sais que nous étions nombreuses à l'attendre avec impatience! Donc voici le récapitulatif des différentes lectures de nos valeureux participants... Il me semble d'ailleurs que certaines ont lu plusieurs titres  :

 

Melmélie - La part de l'autre

Mirontaine -

Stéphie - Concerto à la mémoire d'un ange

Clara - Oscar et la dame rose

Kikine - L'enfant de Noé

Maggie - La rêveuse d'Ostende et La nuit de Valognes

Cacahuète - La part de l'autre

Azilis - Le sumo qui ne pouvait pas grossir

Cynthia - Petits crimes conjugaux

Zorane  - Le libertin

Manu - La part de l'autre

Esperana - Concerto à la mémoire d'un ange

Del - L'évangile selon Pilate

Eloah - Un peu de retard...

Djak - Ulysse from Bagdad

Edelwe - Un peu de retard

Vanou - La rêveuse d'Ostende

Evertkhorus - La part de l'autre

Evilysangel - L'enfant de Noé

Lasardine - L'enfant de Noé

Liyah - Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran

Fleurdusoleil - Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran

Mrs Pepys - L'évangile selon Pilate

Ellcrys - Le sumo qui ne pouvait pas grossir

Canel - Le Visiteur

Alexielle - Ma vie avec Mozart

Sofynet - L'évangile selon Pilate

Aproposdelivres - L'enfant de Noé

Exxlibris - La rêveuse d'Ostende

Setsuka - La part de l'autre

Catherine - Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ainsi que d'autres billets à venir tout au long de la semaine...

Lexounet - L'évangile selon Pilate

Irrégulière - L'évangile selon Pilate

Marie - Variations énigmatiques

Soie - Votre chat vous aime-t-il vraiment?

Cécile de Quoide9 - Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran   

Pimprenelle -  L'enfant de Noé

Mélusine - Oscar et la dame rose 

 

Un grand merci à tous pour votre participation! ( Ce billet sera mis à jour régulièrement dans la journée )

 

 

logo schmitt

 

Et si vous êtes passés à côté, vous trouverez ICI le billet sur lequel vous inscrire pour l'auteur du mois d'août!

Pour la prochaine aventure, je dévoilerai d'ici une quinzaine de jours l'auteur qui sera mis à l'honneur début octobre... 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 10:40

La lecture du dimanche

 

Voilà un petit moment que j'avais envie de découvrir Frédérique Deghelt dont on a beaucoup entendu parler sur la blogosphère l'année dernière. Et ce titre m'avait plus particulièrement intriguée, je mourais d'envie d'en savoir plus. J'ai donc profité du salon du livre pour me le procurer... Et comme Stéphie avait très envie de le lire elle aussi, nous en avons profité pour faire une lecture commune...

 

 

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L'histoire :

 

Marie a vingt-cinq lorsqu'elle rencontre Pablo. La fête est donnée en son honneur : elle vient de signer un contrat. Heureuse, grisée et charmée par le jeune homme, elle s'abandonne à lui pour une nuit d'amour. Seulement, lorsqu'elle se réveille le lendemain matin, Pablo part précipitamment, lui demandant de déposer les enfants car il n'en a pas le temps. Sa première pensée est que cet homme est culotté de lui abandonner ses enfants, mais lorsque ces derniers l'appellent maman, elle comprend que quelque chose ne tourne pas rond. Et au fil des heures, elle réalise qu'elle a vieilli de douze ans, qu'elle est mariée à Pablo et qu'ils ont des enfants, ses enfants! Que s'est-il passé? Comment Marie a-t-elle pu oublier douze ans de sa vie? Paniquée, affolée à l'idée qu'on la prenne pour une folle, elle prend la décision de ne rien dire, de faire comme si tout était normal et de mener l'enquête pour essayer de comprendre les raisons qui l'ont amenée à effacer ces douze années de sa mémoire...

 

Avouez que c'est intriguant cette histoire! A force de lire des résumés, j'avais moi aussi envie de comprendre... Eh bien, je n'ai pas été déçue par l'aventure! Dès les premières pages, j'ai été complètement captivée par cette histoire. Le récit est mené par Marie, à la première personne et le lecteur découvre donc les choses en même temps qu'elle. Le suspense est présent du début à la fin, ce qui fait qu'il est presque impossible de poser le livre. Car on oublie pas douze années de sa vie sans raison. L'enquête menée par Marie est touchante, elle tente peu à peu d'assembler les pièces d'un puzzle dont elle n'aurait pas pu observer le dessin d'ensemble. Elle tâtonne, elle redécouvre l'amour, celui d'un mari, mais surtout celui qu'elle porte à ses enfants. Et bien sûr, elle joue la comédie, ce qui donne parfois lieu à des situations cocasses. On passe du sourire aux larmes. Ce livre m'a vraiment beaucoup touchée et Frédérique Deghelt nous amène à réfléchir à ce qu'est un couple et à la manière dont il évolue au fil du temps.

 

Allons voir maintenant ce que Stéphie en a pensé!

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 12:57

Je ne me suis pas arrêtée en si bon chemin et j'ai enchaîné avec un nouveau thriller qui m'a gentiment été envoyé par Solène des éditions du Cherche Midi, qui commence à connaître mon goût pour les thrillers bien noirs... Je la remercie mille fois car j'ai été comblée par ce roman glauque à souhait...

 

 

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L'histoire :

 

Le commissariat de Toulouse a mauvaise réputation : beaucoup d'affaires n'ont pas été résolues et depuis quelques mois, la criminalité augmente. Pierre Balési, capitaine de police est pris d'un terrible doute : et si ces meurtres insolubles étaient le fait d'un seul homme? Un tueur en série, sans réel mode opératoire, si ce n'est la violence du crime... Mutilations, torture et même sévices sexuels.  Balési mène l'enquête et compte sur son ami, Richard, médecin légiste pour l'aider à résoudre ce noeud de crimes qui semble inextricable. Bientôt, le préfet lui offre une cellule spéciale dédiée à la traque de tueur mais en échange, il a obligation de résultats... Seulement, les apparences sont parfois trompeuses...

 

Dès les premières pages, le ton est donné : le lecteur assiste à une scène bien étrange : Nous sommes en 1974, un petit garçon de deux ans se mutile le sexe jusqu'au sang dans un train devant des passagers atterés. En lui sommeille déjà une perversité qui ne cessera de grandir... A ce point du roman, je savais déjà que le ton allait me plaire! Et j'avais raison! Ce thriller a des atouts nombreux! D'abord, l'alternance des points de vue : en italique, l'évolution du petit garçon dont l'identité ne fait aucun doute dans l'esprit du lecteur, à la troisième personne, l'enquête menée par Balesi et certains actes du criminel, et, à la première personne, le récit du tueur lui-même. D'abord déçue de connaître dès le début l'identité du tueur, j'ai vite apprécié l'intérêt d'être plongée dans sa tête, de comprendre ses motivations, sa perversité, son plaisir à tuer... Mais aussi de pouvoir mesurer l'avancée de l'enquête ou ses erreurs. Son rythme ensuite : les chapitres sont courts, les actions s'enchaînent rapidement, j'ai dévoré les 500 pages de ce roman en moins de 24heures tellement j'étais prise dans l'intrigue, happée, subjuguée par tant de perversité... Et chose incroyable, l'auteur parvient même à nous faire ressentir de la sympathie pour le tueur... De la sympathie, on en ressent aussi pour Balési que la vie n'a pas épargné : ce personnage a une véritable épaisseur et je l'ai trouvé très attachant. Enfin, si l'identité du tueur est révélée dès le début, l'auteur a su ménager le suspens et les surprises. On va de découvertes en découvertes jusqu'à une fin absolument magistrale! Eric Cherrière signe ici son premier roman, et j'espère bien que ce ne sera pas le dernier!

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 10:15

Voilà un petit moment que je ne m'étais pas replongée dans un Jonquet, un auteur que j'ai découvert l'an dernier pour mon plus grand plaisir! Alors, comme deux titres m'attendaient encore dans ma PAL, j'ai profité de mon envie de thriller pour pénétrer dans le manoir des immortelles...

 

 

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L'histoire :

 

Un homme mystérieux qui se fait appeler Hadès surveille depuis un studio les allées et venues dans l'appartement d'en face. Il attribue un numéro aux différents visiteurs avant de les prendre en filature. De son côté, Salarnier se trouve confronté à une enquête déroutante : le médecin légiste avec qui il a l'habitude de travailler est retrouvé décapité sur un chantier. Et l'outil qui a été utilisé pour lui couper la tête est pour le moins inhabituel... D'autant plus inhabituel que Salarnier fait rapidement le rapprochement avec d'autres cadavres qui ont été retrouvés assassinés dans les mêmes conditions... Mais rien ne semble pouvoir relier les différentes victimes, à moins que...

 

Dès les premières pages, pas de doute, on sait qu'on vient d'ouvrir un Jonquet. Son univers si particulier est là, tout est fait pour perdre le lecteur, pour lui enlever tout repère. En effet, l'auteur aime embrouiller l'esprit du lecteur, le mener sur un chemin qu'il devra d'abord parcourir à l'aveuglette avant de comprendre peu à peu ce dont il est question. Mais Jonquet, je commence à le connaître, et cette fois, j'avais compris certaines astuces dès les premières pages. Cela n'enlève pas le plaisir de la lecture, bien au contraire... car je savais que j'étais attendue au tournant et que ce que j'avais deviné n'était qu'une petite partie de ce qu'il y avait à comprendre. L'auteur nous sert une fois de plus un roman sombre à souhait, avec un tueur complexe. La mort est omniprésente, d'une part avec les meurtres, mais aussi par la maladie à laquelle font face Salarnier et son épouse, gravement malade. J'ai beaucoup aimé la manière dont Jonquet traite le cancer de Martine, il propose une véritable réflexion sur la maladie et la mort et donne par la même occasion, une épaisseur particulière à son enquêteur. Encore un très bon Jonquet, et il me tarde de me plonger dans le prochain!

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