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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 18:03

Vous l’avez sans doute remarqué, mon blog tourne au ralenti depuis un petit moment. Il faut dire que cela fait plus de deux semaines que je me débats avec ce livre dont je ne parviens pas à voir le bout. Le combat fut rude, j’ai tenté de m’accrocher, mais il faut que je me rende à l’évidence : je capitule à la page 242… Non sans mal, puisque ce livre m’a été gracieusement envoyé par Ulike dans le cadre des chroniques de la rentrée littéraire…

L’histoire :

La scène se passe à Rome. Et tout commence avec un prologue très alléchant : l’appel d’un homme affolé qui a entendu des cris dans l’appartement voisin. Qu’y-a-t-il derrière cette porte ? Malheureusement la quatrième de couverture nous le révèle déjà « les corps sans vie d’un homme et d’un petit garçon. A côté d’eux, une adolescente grièvement blessée respire encore » alors qu’à la page 242 du roman, on ne sait toujours pas ce que les policiers vont découvrir dans l’appartement… En effet, le texte fonctionne ensuite tel une reconstitution heure par heure des événements qui ont mené jusqu’à ce drame( les indices donnés par cette quatrième de couverture trop bavarde m’ont permis de déduire certaines choses...). Jusque là, ça paraît intéressant et le concept l’est vraiment. Les premières heures nous présentent des scènes de vie avec des personnages totalement hétéroclites, de milieux et d’âges différents jusqu’à ce qu’un lien se tisse entre ces personnages.

Mais alors me direz-vous , pourquoi avoir renoncé ? A cause de l’écriture… C’est dense, c’est lourd, ça n’en finit pas !! Les chapitres sont très longs et ne permettent donc pas une lecture hachée, au risque de perdre le fil. Moi qui apprécie de pouvoir lire un peu dès que j’ai cinq minutes de libre, je vous laisse imaginer mon désarroi ! Ce livre est un bloc ! D’ailleurs, ouvrez n’importe quelle page, vous verrez que le texte est très envahissant, que les paragraphes se font très rares, qu’il n’est jamais permis au lecteur de souffler… Cela participait sans doute de cette volonté d’étouffer le lecteur « jusqu’à l’intolérable » comme nous prévient la quatrième de couverture. Et même les dialogues sont écrits à la chaîne, sans pause, sans retour à la ligne. Cela donne une sensation désagréable, un peu comme lorsque par gourmandise, on prend une trop grosse bouchée et qu’on se demande si on va réussir à avaler le morceau sans s’étouffer…. C’est d’autant plus frustrant que le morceau n’a pas si mauvais goût… car certains personnages ont su me toucher par leur justesse, notamment le petit Kévin, très attaché à sa maman qui lui fait jurer qu’elle ne mourra jamais. Ce même petit Kévin que la maman de Camilla refuse d’inviter à l’anniversaire de sa fille sous prétexte qu’ils ne font pas partie du même monde, alors que Camilla est follement éprise du petit garçon…

Vous l’aurez compris, ma déception est grande, parce que sous cette écriture indigeste se cachait une intrigue néanmoins touchante et intéressante ( ce qui explique aussi pourquoi je n’ai pas abandonné plus tôt). Je suis donc curieuse de lire d’autres avis sur ce livre à côté duquel je suis passée…

Vous retrouverez cette chronique sur
le site des chroniques de la rentrée littéraire.

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commentaires

S
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Je suis en train de lire ce livre et je suis fascinée. Je le lis en VO, peut-être est-ce^pour cela que j'en apprécie particulièrement cette écriture dense et riche.<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> Manifestement, je l'ai échappé belle car j'ai été à deux doigts de le demander à Ulike...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Je n'aime pas trop non plus quand un texte est si peu aéré.<br /> <br /> <br />
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E
<br /> je passe aussi, rien que l'accroche "tu vas recueillir ce que tu as semé" du bandeau ne donne pas très envie!<br /> <br /> <br />
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Z
<br /> Je n'aime pas non plus quand les dialogues se suivent. Comme je lis souvent en transports communs ou le soir quand la fatigue guette, je n'arrive en général pas à accrocher à ce genre de bouquin.<br /> Je passe donc pour celui-ci, dommage, car l'intrigue avait l'air intéressante.<br /> <br /> <br />
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