Mes chroniques de lectures, en toute simplicité.
Je vous propose aujourd'hui ce livre lu dans le cadre du travail. Je ne l'ai pas vraiment choisi puisque selon les établissements, les livres qui sont à notre disposition sont plus ou moins variés et dignes d'intérêt...
L'histoire :
Valentin vit seul avec son père depuis la mort de sa mère, dans un quartier chic de Paris. Mais Valentin et son papa n'ont ni maison, ni appartement, ils vivent sous un pont dans une vieille péniche abandonnée. Ils déposent chaque jour devant eux la vieille boîte Valda pour obtenir quelques pièces, se rendent sur les lieux de marché lorsque ceux-ci sont terminés pour récupérer quelques légumes et survivent ainsi tant bien que mal. Jusqu'au jour où tout bascule : le père de Valentin ramasse les mégots jetés par un conducteur afin de s'en fabriquer une cigarette. Seulement, le lendemain il réalise en voyant le journal que cet étrange homme qui portait des lunettes de soleil en fin de soirée n'est autre que l'assassin qui sévit actuellement en étranglant ses victimes avec leur sac à main. Témoin oculaire, le père de Valentin ne peut pourtant pas témoigner auprès de la police puisque le jeune garçon, qui n'est pas scolarisé, risque de lui être enlevé...
En voilà une bonne surprise! Certes, ce livre se lit en quarante-cinq minutes pour un adulte et les caractères sont bien gros, mais n'oublions pas qu'il se destine aux enfants à partir de onze ans. Et j'ai trouvé ce livre très intéressant sur les valeurs qu'il transmet. En effet, il nous montre que les sans-abri ne l'ont pas toujours été et que parfois la descente aux enfers peut se faire rapidement. Ainsi, Valentin vivait heureux avec ses parents jusqu'à ce que sa maman décède et que son papa ne perde pied. Malika Ferdjoukh insiste également sur le fait que même lorsque l'on a tout perdu, on peut rester quelqu'un d'honnête et de respectable mais surtout que tant qu'il reste l'amour, tout espoir n'est pas perdu. Ainsi, même si Valentin n'est pas scolarisé, son père lui assure l'instruction, de manière assez bancale certes, mais cela reste un sujet important. On peut avoir l'impression en tant qu'adulte d'un trop-plein de bons sentiments mais je pense que les élèves ont été sensibles à cet aspect du livre. Ils ont également été sensibles aux nombreux rebondissements tout au long du livre ainsi qu'au suspense que l'auteur a su créer, ils se sont identifiés au jeune personnage - qui est le narrateur de cette histoire - et ont frémi avec lui lorsque son père a disparu. Quant à moi, je dois avouer que je me suis laissée également prendre au jeu...