C'est grâce à Stephie que j'ai découvert cet auteur, et après vous avoir parlé de L'éducation d'une fée et de Hors de moi je vous présente aujourd'hui un troisième titre.
L'histoire :
Cheyenne c'est une jeune hôtesse de l'air. Le narrateur n'a qu'onze ans lorsqu'il la rencontre pour la première fois. Il voyage seul, est censé se rendre chez son correspondant à Glasgow mais il a prévu de s'échapper une fois arrivé à Orly, afin de se rendre chez un éditeur. En effet, notre jeune narrateur est écrivain. Seulement, on ne laisse pas un enfant seul dans un aéroport et l'enchaînement des événements conduit notre narrateur à aller passer la nuit chez la jeune femme. Et il tombe follement amoureux d'elle, comme on peut être amoureux à son âge. Le hasard fait qu'il la rencontre dix ans plus tard et Cheyenne lui avoue qu'elle ne l'a jamais vraiment oublié et qu'elle guette son nom dans les rayons de la librairie. Puis la vie les sépare de nouveau jusqu'à l'arrivée de cette carte postale. Une simple signature : "Cheyenne" au dos d'une vue du port d'Anvers. Il n'y a aucun doute, c'est un appel et le narrateur se met aussitôt en route vers le port d'Anvers. Mais il est bien loin de se douter de ce qui l'attend...
Difficile pour moi de rendre compte de cette lecture car elle est vraiment tombée au mauvais moment... je l'ai lu en plein déménagement et j'ai donc mis plus de dix jours à en lire les 126 pages. Ma lecture complètement hachée ne m'a donc pas laissé une bonne impression, et j'ai dû relire certains passages pour pouvoir rédiger mon résumé. Dans d'autres circonstances, je pense que j'aurais vraiment apprécié ce court roman car certains passages m'ont vraiment beaucoup touchée : l'espoir que met l'enfant dans son manuscrit et la manière dont il en parle, les retrouvailles entre Cheyenne et le narrateur devenu adulte, les confidences... Cependant, je suis passée à côté des détails et n'ai conservé que la trame générale. L'idéal serait que je le relise mais j'ai généralement beaucoup de mal à relire...
" Je me disais qu'il est parfois plus simple d'être un enfant devant la femme qu'on aime. Elle ouvrit vivement son sac, en tira une paire de lunettes rondes, façon grand-mère, qu'elle chaussa aussitôt pour me dévisager, fébrile :
- J'ai l'impression que ce n'est pas toi... que je n'ai pas le droit... que tu vas redevenir un petit garçon.
- Mais non.."
Cette expérience ne m'a toutefois pas fachée avec l'auteur puisque je suis en train de lire un autre de ses romans dont je vous parlerai la semaine prochaine avec plus de conviction cette fois...