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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 09:13

La lecture du dimanche

Eh oui, voici déjà notre cinquième lecture du dimanche, et cette semaine nous avons choisi ce livre qui a été retenu dans le cadre d'une lecture commune plus large à laquelle nous participons toutes les deux. Je n'avais jamais lu Besson ( c'est marrant j'ai l'impression que je me dis ça toutes les semaines ... ), c'était donc une découverte totale pour moi.



L'histoire :

 

L'absence des hommes, c'est celle des soldats de la première guerre mondiale. Nous sommes en 1916 à Paris, et Vincent, lui, n'a pas rejoint les tranchées. En effet, il n'a que seize ans, il est donc trop jeune pour aller combattre. Mais durant cet été, il va faire deux rencontres. La première rencontre, c'est Marcel Proust qui a alors quarante-cinq ans, et une amitié très ambigüe voit le jour entre ces deux hommes. La seconde, c'est Arthur, un jeune soldat de vingt et un an, le fils de la dame qui travaillle pour ses parents. Et c'est avec Arthur, de retour en permission pour une semaine, que Vincent découvre l'amour.


Le livre se divise en trois parties. Dans la première, Vincent raconte ces deux rencontres et je dois avouer que l'écriture de Besson dans ce début de roman m'a profondément agacée. En effet, Vincent s'adresse directement aux deux hommes, par le biais d'un vous lorsqu'il s'adresse à Marcel et d'un tu lorsqu'il s'agit d'Arthur. Ce qui donne une série de "Je dis", "Vous dites" et de "Je dis", "Tu dis", le tout à la suite sans la ponctuation du dialogue ni la mise en page adéquate. J'ai trouvé toute cette première partie éprouvante pour le lecteur. De fait, le style a retenu toute mon attention au détriment de ce qui était raconté et je me suis véritablement ennuyée. Néanmoins, je peux dire que la rencontre avec Arthur est celle qui m'a le plus touchée, et les relations homosexuelles sont décrites avec beaucoup de tendresse et d'émotion, les deux jeunes gens sachant qu'ils n'ont qu'une semaine devant eux, et qu'ensuite, ils ne sont pas sûrs de se retrouver.
La suite du roman m'a davantage convaincue. Dans la seconde partie, Vincent se retrouve seul. Arthur est reparti au front, et Marcel a été appelé à Illiers pour régler une affaire de famille. Commencent alors deux corespondances parallèles. Et là encore, ce sont les lettres d'Arthur qui m'ont émue le plus, il évoque sa vie au front, ses peurs, ses angoisses mais aussi son espoir de revoir un jour Vincent. Par contre, j'ai  trouvé étrange la relation avec Marcel, entre amour et amitié, et je me demande ce qu'en aura pensé
Stephie, puisque même s'il n'y a pas de passage à l'acte, on est comme dans Le liseur dans une relation entre un adulte et un enfant.
Quant à la troisième partie, je ne peux en parler sans trop en dévoiler mais elle permet d'éclairer le début du roman. Elle permet de répondre à une question qui m'a suivie pendant toute la lecture " Où tout cela nous mène-t-il?"
Finalement, je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture même si j'ai beaucoup aimé la deuxième moitié du roman. Je ne suis pas sûre d'avoir envie de poursuivre avec cet auteur. En fait, je me demande si ce style qui m'a particulièrement énervée se retrouve dans ses autres romans...

Je vous invite bien sûr à aller lire l'avis de
Stephie que j'ai moi-même hâte de découvrir.
Et je vous dis à la semaine prochaine pour la sixième lecture du dimanche!

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commentaires

P
je n'ai pas lu celui ci, j'aime bien l'auteur
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V
j'ai adoré ce roman .... A lire absolument !
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V
j'ai adoré ce roman .... A lire absolument !
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E
Un nouveau tag t'attend sur mon blog. Si ça t'intéresse, bien sûr!
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G
Je ne connais pas non plus cet auteur. Mais, pas friande des romans "historiques", je ne pense pas que je commencerais par celui -ci.
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