Mes chroniques de lectures, en toute simplicité.
C'est à la fac il y a quelques années que j'ai découvert Annie Ernaux avec Les armoires vides et j'en gardais un agréable souvenir. Comme j'entends souvent parler d'elle depuis quelques temps, j'ai eu envie de me replonger dans son oeuvre. J'ai choisi L'occupation parce que le sujet me rappelait étrangement celui de la Lettre d'une amoureuse morte de Nathalie Rheims que j'ai lu il y a peu et qui m'avait laissée une impression mitigée. Et bien, mal m'en a pris... Il faut croire que je ne suis pas faite pour lire ce genre d'histoire!
L'histoire, justement, est celle d'une femme qui a quitté W. , l'homme avec qui elle avait une relation depuis six ans. Ils sont restés en contact, se téléphonant souvent, se revoyant parfois... Mais vient le jour où W. annonce à la narratrice qu'il a rencontré une autre femme et que désormais, elle ne pourra plus l'appeler quand elle le souhaite. Elle se rend alors compte qu'elle n'aurait jamais dû le quitter, et jalouse cette femme dont elle ne sait rien, cette femme qui occupe désormais son esprit...
Quelle déception... J'ai bien failli m'arrêter à la page 25 lorsque j'ai lu un « Je voulais le ravoir. » qui m'a horrifiée. Je suis quand même allée au bout, mais pour la seule et unique raison que le livre ne comprend que 75 pages. Je n'ai pas apprécié du tout l'écriture que j'ai trouvé peu délicate, et même parfois vulgaire... pourtant je ne suis pas du genre à être choquée par un mot un peu gras, mais là, j'ai trouvé que c'était purement gratuit...
Bref, je me suis profondément ennnuyée... et je n'ai même pas relevé d'extraits pendant ma lecture, aucune phrase, aucun passage n'a attiré mon attention. Et je serais vraiment curieuse de savoir si certains ont apprécié cette lecture!